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Climat postélectoral : Guerre contre Ali Bongo sur Facebook
Publié le jeudi 13 octobre 2016  |  Gabon Review
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Mué en véritable plateforme revendicative, le réseau social sert de support aux activistes contre le régime d’Ali Bongo, en multipliant des posts incitant au départ du chef de l’Etat.

Depuis la confirmation de sa réélection à la tête du pays, Ali Bongo est dans le viseur d’activistes opposés à son régime. Plateforme par excellence de cet acharnement, Facebook concentre une flopée de publications demandant le départ du chef de l’Etat. «Nous voulons la tête d’Ali Bongo, le sang de nos martyrs crie vengeance…Nous vengerons nos morts !», écrit un internaute dans un post publié sur le forum de discussions Infos Kinguélé.

«Messieurs les syndicalistes, mettons la pression afin qu’Ali Bongo libère nos frères», a publié un autre internaute avant d’ajouter : «Boycottons la Coupe d’Afrique des Nations (Can) parce que nous savons qu’Ali Bongo tient a organiser cette compétition au détriment du mécontentement des gabonais».

Les activistes contre le régime d’Ali Bongo relayent également la prochaine marche de protestation des Gabonais vivant en France, le 15 octobre prochain à Paris. «2016 cela se passe entre Ali Bongo et le peuple gabonais : pas besoin de mot d’ordre. Nous voulons épargner nos enfants nés ou à naitre du joug des Bongo», assène l’un des nombreux commentaires accompagnant la publication sur cette marche.

Dans le sillage de ces publications, les activistes mettent également en avant, via des images comparatives, l’échec du précédent mandat d’Ali Bongo. Notamment des images de réalisations (logements sociaux, bâtiments administratifs, infrastructures, école, etc.) au Gabon et en Guinée équatoriale voisine. «50 ans de pétrole pour le Gabon contre 15 ans pour la Guinée équatoriale», peut-ont lire en légende d’un de ces montages d’images sur les routes à l’intérieur des deux pays, largement en défaveur du Gabon.

Toutefois, cette campagne est contrée par des «veilleurs», ou de simples partisans au régime en place, c’est selon, qui sont à pied d’œuvre. Ces derniers contredisent en décrédibilisant les publications des activistes, en défendant bec et ongles le bilan du précédent septennat d’Ali Bongo. Dans le camp du chef de l’Etat, la sérénité est de mise : «Ali Bongo ne cèdera pas aux manigances et autres menaces d’une bande d’aigris, dirigée par un mauvais perdant», lâche-t-on.
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