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Dialogue politique/Gabon : l’Union nationale appelée à y prendre part
Publié le mardi 11 octobre 2016  |  Agence Gabonaise de Presse
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© Autre presse par DR
Ghislain Ledoux Mbovoue, ancien coordonnateur national des jeunes de l’Union nationale (UN, Opposition ) et président du mouvement panafricain « le citoyen conscient »
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Libreville - L’ancien coordonnateur national des jeunes de l’Union nationale (UN, Opposition ) et président du mouvement panafricain « le citoyen conscient », Ghislain Ledoux Mbovoue a appelé les dirigeants de cette formation politique à accepter le dialogue politique annoncé par le président de la République.

Condamnant la décision de l’UN d’engager une procédure disciplinaire contre son vice-président, Estelle Ondo qui a accepté d’entrer au gouvernement d’ouverture rendu public le 2 octobre dernier, Ghislain Ledoux Mbovoue a appelé les responsables de cette formation politique à faire preuve de responsabilité en acceptant la politique d’ouverture du président réélu Ali Bongo Ondimba.

« En ma qualité de militant et ancien coordonateur national des jeunes de l’Union nationale, j’exhorte respectueusement les dirigeants de notre parti à reprendre les reines de sa direction, pour sortir de la prise d’otage d’une certaine opinion bien pesante, obnibulée par la volonté d’en découdre coûte que coûte ou vaille que vaille, pour se donner bonne conscience. Plutôt que de brandir, comme un épouvantail, une procédure disciplinaire que nous commenterons à temps opportun, l’UN doit engager sa responsabilité au sens sémantique du terme, obligeant son directoire à accepter sans complexe, malgré les états d’âme légitime, l’ouverture politique qui lui permettra d’en sortir grandi et redynamisé. Insister dans l’impasse conduira le parti à une implosion ou à une explosion indubitable », a-t-il lancé.

Pour lui, être sourd et insensible à la violence et au sang versé enregistrés lors des manifestations post-électorales, est une « preuve de cynisme ou d’impertinence politique ».

« La politique est le rapport à l’autre, cet autre acteur politique de la société civile avec qui ou pour qui l’on doit se battre, arguments et actions à l’appui pour atteindre des objectifs probants ; le tout dans un cadre juridique qui garantit des lendemains électoraux apaisés. Il est évident que le corpus légal actuel, en matière constitutionnelle et électorale notamment des manques et des lacunes nécessitent d’être comblés. Après une élection dont la campagne a été marquée par des invectives et les insultes, il est plus qu’évident que la pratique politique demande d’être moralisée et encadrée. Pour ce faire, il n’y a pas de meilleure occasion qu’un dialogue avec les acteurs de la société politique et de la société civile pour mettre à plat des dispositions de la loi qui ne garantissent pas la sincérité du vote, l’expression démocratique et le rendu de la justice », a-t-il affirmé.

SN/FSS
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