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Nouveau septennat : Ona Ondo rend son tablier
Publié le jeudi 29 septembre 2016  |  Gabon Review
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© Autre presse par DR
Le professeur Daniel Ona Ondo, premier ministre du Gabon
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Conformément à la loi, le Premier ministre a démissionné ce 28 septembre, 24 heures après la prestation de serment d’Ali Bongo, après sa réélection pour un nouveau mandat. Les regards sont désormais tournés vers l’identité du premier chef du gouvernement du nouveau septennat. Les supputations vont bon train, du vraisemblable à l’incroyable. Les supputations vont bon train, du vraisemblable à l’incroyable.

24 heures après la prestation de serment du chef de l’Etat, le Premier ministre a démissionné, ce 28 septembre, et l’ensemble du gouvernement avec lui. Désormais, le pays est donc dans l’attente du premier gouvernement du deuxième septennat d’Ali Bongo. Des bureaux aux quartiers, les supputations vont bon train sur l’identité du prochain chef du gouvernement.

Dernier Premier ministre du premier septennat d’Ali Bongo, de janvier 2014 à septembre 2016, Daniel Ona Ondo sera-t-il reconduit ? Une question qui suscite une certaine controverse au sein de l’opinion nationale. D’aucuns estiment, en effet, que Daniel Ona est l’homme de la situation, allant jusqu’à dire que ce dernier a été le meilleur chef de gouvernement du précédent septennat. Pour d’autres, qui préfèrent du sang neuf à la tête gouvernement avec des idées neuves, le professeur en économie n’a pas été à la hauteur de la tâche. Selon eux, le natif du Woleu-Ntem a largement failli à la principale raison de sa nomination à la tête du gouvernement : mobiliser l’électorat de sa province, largement acquise au défunt André Mba Obame, au bénéfice d’Ali Bongo. Un échec au regard du score lamentable (22,29%) obtenu par le chef de l’Etat dans cette province lors de la présidentielle du 27 août dernier.

Par ailleurs, une frange non négligeable de la population prône simplement la rotation ethnique à la tête du gouvernement, voire un turnover basé sur le genre et pourquoi pas une femme à la Primature ? Il n’en fallait pas plus que des indiscrétions évoquent le nom de Rose Christiane Ossouka Raponda, l’actuelle mairesse de la capitale gabonaise. Pas sûr cependant que cette dernière ait, non pas les compétences, mais les épaules assez larges pour gérer un gouvernement. Et ce ne sont certainement pas ses administrés actuels qui diront le contraire.

Autre personnalité évoquée : celle d’Emmanuel Issozet Ngondet, dernier locataire du ministère des Affaires étrangères. Là aussi, le nom ne semble pas faire l’unanimité auprès de l’opinion. Pour certains, la nomination de ce diplomate de formation et de carrière, au poste de ministre des Affaires étrangères en février 2012 avait suscité beaucoup d’espoir, pas seulement par esprit de corporatisme, mais parce qu’il était perçu comme une personnalité au faîte des problèmes de ce département ministériel. Mais, dans la «maison de verre» de la Vallée Sainte-Marie, c’est plutôt la déception : «Issozet Ngondet n’est pas un gros travailleurs, pas du tout un homme des dossiers», a commenté un ancien haut cadre du ministère des Affaires étrangères.

Par ailleurs, faisant fi du critère ethnique, une partie de l’opinion évoque le nom d’Alain Claude Bilié-Bi-Nzé. Ici également, le choix de l’homme paraît plus que discutable. Pour ses détracteurs, l’ancien ministre de la Communication s’est disqualifié par son tempérament expansif et «grande gueule» pas toujours rassembleur.

Invraisemblable, mais plausible dans l’absurdité des petits calculs politiciens : Renée Ndémezo’o Obiang, directeur de campagne de Jean Ping, est également cité. L’homme a disparu depuis quelques jours du QG de l’ancien président de la commission de l’Union africaine. Il se susurre que s’il n’est pas nommé Premier ministre, il pourrait tout du moins faire une nouvelle entrée dans le gouvernement attendu. Info ou intox, les heures qui viennent permettront d’être fixé.

En gros, le choix du nouveau Premier ministre s’annonce cornélien pour Ali Bongo qui a lourde tâche de choisir un homme, ou une femme, qui sera même de traduire dans les faits son projet de société. Saura-t-il trouver la nouvelle «perle rare» ? Dans tous les cas, le Gabon ne manque certainement pas de compétences.
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