Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Gabon    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Evaluation à Libreville de la résolution 1540 du Conseil de sécurité
Publié le mercredi 19 mars 2014   |  Gabon Review


Evaluation
© Autre presse par DR
Evaluation à Libreville de la résolution 1540 du Conseil de sécurité


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

La capitale gabonaise abritera les 20 et 21 mars prochain, un séminaire régional pour les États francophones sur la mise en œuvre de la résolution 1540 (2004) du Conseil de sécurité, qui interdisait la prolifération des armes de destruction massive par des acteurs non étatiques.
Invités à faire rapport sur leurs efforts de mise en œuvre de la résolution 1540 (2004) du Conseil de sécurité, les États membres francophones des Nations unies se réuniront à Libreville les 20 et 21 mars 2014, en marge de la journée mondiale de la Francophonie, pour dresser le bilant des actions conduites dans la lutte contre la prolifération des armes de destruction massive par des acteurs non étatiques.

Organisée en collaboration avec le gouvernement du Gabon, le Bureau des Nations unies pour les affaires de désarmement (Unoda), via son Centre régional pour la paix et le désarmement en Afrique (UNREC), la réunion de Libreville s’inscrit dans le cadre des activités marquants le dixième anniversaire de la résolution 1540 et vise à aider des pays francophones à préparer un premier rapport tout en bénéficiant de l’expérience de pays africains ayant déjà soumis un tel rapport.

Le Gabon, qui a remis son premier rapport en 2011, a accepté d’accueillir cette rencontre et de partager son expérience et expertise avec les États invités. Selon un communiqué du Bureau des affaires de désarmement, «les États participants bénéficieront en outre de l’assistance d’experts du Comité 1540 pour faire le point sur la mise en œuvre de la résolution, identifier les domaines pour lesquels ils pourraient nécessiter un soutien technique sur les différentes facettes de sa mise en œuvre, et toute autre question liée à la résolution».

À ce jour, on compte 22 États n’ayant pas encore soumis un premier rapport sur les démarches qu’ils ont entreprises pour mettre en œuvre la résolution ; 18 de ces pays sont du continent africain. «Le président du Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1540, l’ambassadeur Oh Joon, a invité les États membres à apporter leur plein appui afin que, d’ici la fin de l’année, tous ces États aient soumis au moins un rapport national sur la mise en œuvre de la résolution», indique le même un communiqué.

En vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations unies, le Conseil de sécurité a adopté, le 28 avril 2004 à l’unanimité, la résolution 1540 dans laquelle il obligeait les États à s’abstenir d’apporter un appui, quelle qu’en soit la forme, à des acteurs non étatiques qui tenteraient de mettre au point, de se procurer, de fabriquer, de posséder, de transporter, de transférer ou d’utiliser des armes nucléaires, chimiques ou biologiques, ou leurs vecteurs. Par cette résolution, le Conseil a aussi décidé que tous les États devaient adopter une législation appropriée et mettre en place des dispositifs de contrôle efficaces pour les éléments connexes, afin d’en empêcher le trafic.

 Commentaires