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Pétrole : pas de consensus pour le gel de la production, le cours du baril toujours bas
Publié le mercredi 28 septembre 2016  |  Gabon Economie
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Les pays producteurs de pétrole n’ont pas pu trouver un consensus qui aurait fait remonter le cours du baril sur le marché international. Des économies comme celle du Gabon devront encore ronger leur frein.

Le miracle ne s’est pas produit. Comme à Doha (Qatar) en avril dernier, aucun consensus n’aura lieu entre les pays producteurs de pétrole en vue de stabiliser le marché international. Réunis en marge du 15e Forum international sur l’énergie à Alger, les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) espéraient s’entendre sur le plafonnement de la production mondiale de pétrole en vue de faire remonter les cours du baril du pétrole sur les places boursières. L’Iran en a décidé autrement. Son ministre du Pétrole, Bijan Namdar Zanganeh a déclaré que l’atteinte d’un accord en deux jours ne figurait pas dans l’agenda de son pays.

L’Iran produit actuellement 3,6 à 3,8 millions de barils de pétrole par jour, et pourrait bientôt revenir aux 4 millions de barils qu’elle produisait avant l’embargo levé l’année dernière. Quant à l’Arabie saoudite, elle en produit environ 11 millions. Ce sont ces deux pays qui ont la clé de la solution. Mais, alors que l’Arabie saoudite s’est déclarée vendredi dernier « prête à un gel de sa production », l’Iran n’est pas sur la même longueur d’onde. Les analyses montrent que la République islamique souhaite remonter aux 6 millions de baril des années 1970.

La position iranienne a créé, bien entendu, des tensions sur les places boursières. Le marché du pétrole ouvrait en forte baisse sur le New York mercantile exchange, le baril perdant 1,22 dollar pour se retrouver à 44,71 dollars sur le contrat pour livraison en novembre. Quelques heures plus tôt, le Brent de la mer du Nord avait baissé de 1,39% (à 46,69 dollars) à l’ouverture des cotations sur l’Intercontinental exchange de Londres. Pourtant, un consensus aurait permis de remonter ces cours à plus de 50 dollars le baril, de quoi stabiliser le marché.

Pour le Gabon, qui dépend encore beaucoup de ses ressources pétrolières malgré la diversification de son économie engagée depuis 7 ans, cette nouvelle n’est pas bonne. Depuis 2014, l’économie gabonaise ressent le contrecoup de la chute drastique du cours du baril du pétrole. Avec une production légèrement en baisse qui a été de 10,1 millions de barils l’an dernier selon le ministère de l’Economie, le Gabon a subi comme tous les autres pays producteurs la baisse des cours mondiaux. Si le gel souhaité par certaines puissances pétrolières n’avait pas été bloqué par Téhéran, ceux-ci auraient certainement remonté, dépassant les 50 dollars. De quoi renflouer un peu plus les caisses de l’Etat gabonais.

Fort heureusement, le pays continue de bien résister à la crise pétrolière qui lamine le secteur. Il y a certes ce vaste programme prônant la diversification économique, mais le secteur pétrolier connait aussi des mutations profondes avec des retombées attendues sur le long terme. L’exploitation a été redynamisée, créant des conditions de relance de la production. Le pays s’est également lancé dans l’exploration de son pétrole en eaux profondes et de nombreuses réformes ont été entreprises qui lui permettront de ne pas couler, même si la situation tarde à revenir normale en ce qui concerne les cours mondiaux du baril.
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