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Dialogue social : Les «0%» favorables à la main tendue d’Ali Bongo
Publié le mercredi 28 septembre 2016  |  Gabon Review
Cérémonie
© aLibreville.com par DR
Cérémonie d`investiture du président Ali Bongo
Mardi 27 septembre 2016. Libreville. Le président réélu du Gabon, Ali Bongo Ondimba a prêté serment en présence de quatre chefs d’Etat africains.
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L’appel au dialogue politique lancé par le président élu à la présidentielle du 27 août dernier a déjà trouvé preneur. De nombreux candidats malheureux à cette consultation électorale ont dit leur intention d’y prendre part.

48 heures après la validation par la Cour constitutionnelle de l’élection d’Ali Bongo, ce dernier avait lancé un appel à l’opposition pour un dialogue national. Si cet appel a été rejeté sans ambages par le camp de Jean Ping, plusieurs candidats à la présidentielle ont indiqué qu’ils étaient favorables à cette concertation politique, censée apporter les solutions pérennes à la crise actuelle.

Il s’agit notamment de Bruno Ben Moubamba, Dieudonné Minlama Mintogo, Raymond Ndong Sima, Gérard Ella Nguema, Pierre-Claver Maganga Moussavou ou encore Abel Mbombe Nzondou. D’ailleurs tous ont assisté à la cérémonie d’investiture du chef de l’Etat à l’exception des deux derniers cités. Selon certaines indiscrétions, nombre de ces personnalités pourraient faire leur entrée dans le premier gouvernement du deuxième septennat d’Ali Bongo.

Même si le format du dialogue social, comme ses contours ne sont pas encore connus, la crédibilité de ce forum comme sa capacité à purger les toxines du corps social ne seront possibles que s’il englobe les forces vives primatiales de la nation. Or les personnalités précitées, présentées depuis peu comme les «représentants» de l’opposition, ne peuvent servir de lame de fond de l’opposition gabonaise.

Ce n’est ni leur valeur intrinsèque, ni leur positionnement dans l’opposition, qui fait défaut. C’est davantage leur représentativité. A eux tous, ils ne représentent que moins de 2% des suffrages exprimées lors du scrutin présidentiel du 27 août dernier. Ils ont respectivement obtenu : Bruno Ben Moubamba 0,59%, Raymond Ndong Sima 0,42%, Pierre-Claver Maganga 0,34%, Gérard Ella Nguema 0,15%, Abel Mbombe Nzondou 0,12% et Dieudonné Minlama Mintogo 0,11%. Sur cette base, ces personnalités ne peuvent ne peuvent faire partie du «noyau dur» du dialogue national en termes de représentativité.

Par contre, elles ont tout à fait leur place au sein du gouvernement si le chef de l’Etat leur accorde sa confiance. Même si cette décision appartient au domaine réservé du chef de l’Etat, leur score à la présidentielle risquerait de colorer leur réputation ministérielle, surtout qu’un bon nombre d’entre eux est qualifié de bras cassés par l’opinion nationale. Certains se demandent même si le seul fait de participer à une élection ouvre la porte à un poste au sein du gouvernement.

Pour d’autres, une telle issue permettrait à Ali Bongo de montrer les gages de sa bonne volonté en faisant entrer au gouvernement, ses adversaires lors de la dernière présidentielle. Toutefois, ceux qui semblent s’empresser vers la main tendue par le chef de l’Etat n’auront pas été ses plus âpres adversaires.

Alain Mouanda
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