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Fonds communs : la Prime d’incitation à la performance expliquée à la presse en ligne
Publié le mercredi 19 mars 2014   |  Gabon Review


Denise
© Autre presse par DR
Denise Mekam’ne ,la ministre chargée des relations avec les institutions constitutionnelles, porte-parole du gouvernement .


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Le Porte-parole du gouvernement gabonais, Denise Mekam’ne, en appui a ce qui a été dit, le 14 mars 2014, par le Porte-parole de la présidence de la République, Alain-Claude Billie By Nzé, est revenu expliciter, face aux journalistes de la presse en ligne, le bien-fondé de la suspension des fonds communs, mais aussi les motivations de la création de la Prime d’incitation à la performance (PIP).

Le ministre des Relations avec les institutions constitutionnelles, Porte-parole du gouvernement, a battu le rappel des journalistes de la presse en ligne du Gabon afin de leur présenter les contours du projet de répartition des fonds communs qui seront désormais appelées Prime d’incitation à la performance (PIP).

Le propos du ministre était essentiellement axé sur cette PIP et ses bénéficiaires. Madame Mekam’ne a procédé à un flash back sur le calvaire des personnes désirant acquérir, dans un passé pas si lointain, un titre foncier. Une opération qui comportait alors plus de 180 étapes mais qui a été améliorée au point qu’on devrait obtenir un titre foncier dans les plus courts délais possible. Les mesures prises pour y parvenir, a-t-elle expliqué, procédaient d’un souci d’améliorer les conditions de vie des Gabonais mais aussi d’amener l’administration à redevenir performante, efficace, proche de ses bénéficiaires et surtout de répondre à la préoccupation de justice sociale prônée par le président de la République, Ali Bongo Ondimba.

«Le président de la République a aujourd’hui le souci de voir un Gabon exempt de toute injustice sociale. Il lutte aujourd’hui pour parvenir à plus de justice sociale… il veut une prospérité partagée», a déclaré le Porte-parole du gouvernement avant d’ajouter que «l’ambition du président de la République, quand on parle de justice sociale, concerne aussi la maitrise de la dépense publique, la gouvernance financière. Une bonne gouvernance financière qui passe par une maitrise de la dépense publique, qui passe par une transparence dans la dépense publique et une transparence pour le contribuable, parce que c’est le contribuable qui met cet argent…».

Pour atteindre ces objectifs, il faudra des mécanismes d’évaluation pour que la PIP soit convenablement redistribuée. Car, les fonds communs, au début, ne concernaient que les régies financières (Trésor, Douanes et Impôts) et les agents en exercice ou en fonction au sein des administrations ou entreprises étatiques des hydrocarbures. Madame Mekam’ne a expliqué que cela permettait d’inciter ces agents à mieux mener leur action de collecte des fonds qui permettent de faire vivre l’Etat. Ainsi, seuls 9000 agents de l’Etat en étaient bénéficiaires.

Selon la Porte-parole, il s’agit aujourd’hui de revoir cela et de voir les qualités des bénéficiaires. Ce qui est sûr, a-t-elle relevé, c’est que désormais le chiffre des ayant-droits s’élève à 30.000 agents. «Il y aura 21.000 personnes en plus de ceux qui sont à la maison, sans emploi». Ceci d’autant que la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) sera fortement sollicitée pour la prise en charge de toutes les catégories de Gabonais, des travailleurs aux agents à la retraite, en passant par les sans emplois, entre autres.

La notion d’équité est ici mise en exergue dans la mesure où avec les fonds communs, dans un même ministère, des directeurs ayant les mêmes diplômes n’avaient forcément pas la même prime. «Maintenant, il s’agit de partage», a déclaré le ministre. Des critères d’évaluation, a-t-elle expliqué, seront définis en fonction des ministères. «Il ne faut pas qu’on pense que parce qu’on est fonctionnaire, on va bénéficier de la PIP si on ne travaille pas», a mis en garde le Porte-parole du gouvernement tout en indiquant que «tous les agents de l’Etat sont de potentiels bénéficiaires de la PIP […] mais il va falloir que chaque agent de l’Etat fasse preuve de compétence» à l’exception des personnels de Santé, de l’Enseignement, des Magistrats et des forces de défense et de sécurité.

Au total, sur les 212 milliards de francs CFA qui étaient redistribués en fonds commun et pour l’investissement, ce sont 100 milliards qui serviront à payer les primes tandis que le reste servira à l’investissement humain en vue de l’aboutissement du pacte social. «L’opération n’est pas une opération de stigmatisation des bénéficiaires des fonds communs. Il s’agit de faire aboutir la prospérité partagée, de faire en sorte qu’il y ait plus de solidarité. Aujourd’hui, le plus important, c’est de savoir qu’on va être attentif envers tout le monde», a-t-elle conclu tout en relavant que le «Chef de l’Etat est résolument engagé à lutter contre la précarité».

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