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Présidentielle 2016 : Reprise progressive des activités
Publié le mardi 27 septembre 2016  |  Gaboneco
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© Autre presse par DR
Une vue du marché de Mont-Bouët, à Libreville
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Quelques quatre jours après le verdict rendu par la Cour Constitutionnelle dans le cadre du contentieux électoral de la dernière présidentielle gabonaise, les activités tournent toujours au ralenti. Combien de temps faudra-t-il à de nombreux gabonais pour faire le deuil d’une bataille qui, pour eux, s’est soldée par un échec ? N’est-il pas temps de tourner la page et reprendre le cours normal du quotidien ? Le cas échéant, quid des prix ?

Quelques quatre jours après le verdict de la Cour Constitutionnelle, le moins que l’on puisse dire c’est que les activités économiques n’ont pas repris leur vitesse de croisière à Libreville. La capitale gabonaise est animée d’un calme « inquiétant » ! Les rues ne sont pas aussi fréquentées que d’habitude. Les tenanciers des commerces, bien que fidèles à leurs postes redoutent tout de même de nouvelles émeutes, le souvenir du 31 août dernier étant encore bien présent dans les esprits.

Outre les commerçants de nombreux travailleurs pour diverses raisons n’ont pas regagné leur poste de travail, certains prétextant n’avoir pas encore digéré la défaite électoral. Si du côté des partisans d’Ali Bongo Ondimba l’heure est à l’euphorie tel n’est pas le cas pour ceux de son challengeur, Jean Ping. Et pour preuve, dans les quartiers populaires de la capitale la pilule a du mal à passer, et ce, malgré le calme apparent. « Ce silence est trop beau pour être vrai, il faut s’en méfier », explique un compatriote sous le couvert de l’anonymat. D’ailleurs certains observateurs justifient le calme apparent par la présence massive des forces de l’Ordre et de Sécurité dans les coins et recoins de la ville. Une présence assimilée à une certaine crainte des pouvoirs publics.

Toutefois, cette peur-panique commence à enregistrer des signes d’essoufflement. « Il faut bien que la vie reprennent sinon à quoi ça sert de rester chez soi ? La vie doit reprendre pour passer à autre chose », confie un commerçant. Des opérateurs économiques qui écoulent tant bien que mal leurs marchandises mais sans grande marge bénéficiaire.

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