Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment
Accueil
News
Politique
Article
Politique

Contentieux électoral : la grotesque erreur de la cour constitutionnelle !
Publié le lundi 26 septembre 2016  |  Gaboneco
La
© Autre presse par DR
La Cour constitutionnelle
Comment


Les chiffres rendus publics par la Cour Constitutionnelle confirment le doute tout en jetant un sérieux discrédit sur l’arbitrage de cette haute juridiction.
Dans son rendu définitif relatif à l’arbitrage du contentieux électoral, la Cour Constitutionnelle vient de commettre une grotesque erreur. Comment justifier le fait que le total de voix obtenues (341 449) est supérieur aux suffrages exprimés (341 447) ? Selon la Cour constitutionnelle, le nombre de voix obtenues par candidat créditait Ali Bongo Ondimba de 172 990 voix, Jean Ping son principal opposant de 161 287 voix, Bruno Ben Moubamba (2010 voix), Raymond Ndong Sima (1432 voix), Maganga Moussavou Pierre Claver (1173 voix), Paul Mba Abessole (778 voix), Gerard Ella Nguema (515 voix), August Moussavou King (458 voix), Abel Mbombe Nzoundou (420 voix) et Dieudonné Minlama Mintongo (386 voix).

Soit un suffrage exprimé de 341 449 voix au lieu de 341 447 voix tel qu’annoncé par la Cour constitutionnelle. Bien que minime (2 voix), comment comprendre que les 9sages ont pu commettre un tel impair ? Du coup, cette erreur suscite moult suspicions sur l’arbitrage de la Cour Constitutionnelle ? Pour sa part, « l’UE regrette par ailleurs que le travail de la mission d’observation de l’Union Africaine n’ait pu être exploité davantage. Dès lors, la confiance du peuple gabonais concernant l’intégrité du processus électoral peut, logiquement, être mise en doute » a affirmé Federica Magherini de la mission d’observation de l’Union Européenne.

La Cour constitutionnelle se serait bien passée de cette nouvelle controverse qui jette un nouveau discrédit sur elle et donne par la même occasion du grain à moudre aux pourfendeurs d’Ali Bongo Ondimba.

Tony Muru
Commentaires


Comment