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Contentieux électoral : La demande d’inéligibilité de Jean Ping rejetée
Publié le samedi 24 septembre 2016  |  Gabon Review
Présidentielle
© AFP par MARCO LONGARI
Présidentielle 2016: le candidat Jean Ping anime un point de presse à son quartier général
Dimanche 28 aout 2016. Jean Ping candidat a la Présidentielle 2016 s’est autoproclamé vainqueur du scrutin alors même que les opération de compilation des votes se poursuivent.
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La demande d’inéligibilité introduite par les conseils d’Ali Bongo contre l’ancien président de la commission de l’Union africaine dans le cadre du contentieux électoral a été rejetée par la Cour constitutionnelle.

Peu après le dépôt par Jean Ping d’un recours en réformation des résultats du scrutin présidentiel dans la province du Haut-Ogooué, le camp d’Ali Bongo avait rétorqué en demandant le rejet de ladite requête. Les conseils du vainqueur provisoire de l’élection avaient justifié leur demande par le fait que le candidat consensuel de l’opposition s’était mis en marge de la légalité constitutionnelle en se déclarant élu avant la publication officielle des résultats par le ministre de l’Intérieur. Ils en avaient alors profité pour introduire une demande d’inéligibilité de dix ans à l’encontre de Jean Ping.

Outre la raison de sa supposée violation des articles 2, 3 et 7 de la Constitution gabonaise relatifs à l’exercice de la souveraineté nationale, les conseils d’Ali Bongo avaient rendu responsable Jean Ping des violences enregistrées lors de la manifestation de milliers de Gabonais à la suite de l’annonce de la réélection du candidat du Parti démocratique gabonais (PDG). N’ayant apporté aucune preuve de l’implication du candidat de l’opposition, cette demande a été rejetée lors de la première audience publique de la Cour constitutionnelle, dans la nuit du 22 au 23 septembre 2016. Selon le ministère public, la partie demanderesse a mal apprécié les termes de l’article 31 de la loi 7/96 du 12 mars 1996 portant destitution commune à toutes les élections politiques. Celle-ci, a expliqué le juge des lois de la Cour, «parle d’auteur et complice reconnu coupable». Ce qui suppose que, pour être sanctionné d’inéligibilité, Jean Ping aurait dû préalablement passer devant un juge ayant reconnu son implication dans les faits qui lui sont reprochés par les conseils d’Ali Bongo.
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