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La démocratie ce n’est pas l’anarchie
Publié le vendredi 23 septembre 2016  |  Times Gabon
Séraphin
© Autre presse par DR
Séraphin Moundounga, Vice-Premier ministre, ministre de la Justice
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Des insultes d’une rare violence sont proférées depuis des mois à l’encontre du Chef de l’État et des Institutions de notre pays. D’autres personnes vont encore plus loin en menaçant physiquement le Chef de l’État ainsi que tous ses collaborateurs et partisans.

Des appels à l’insurrection et à la guerre civile sont lancés par des « responsables » politiques. Toutes ces menaces sont exprimées ouvertement par leurs auteurs depuis de nombreux mois déjà.

Après l’annonce du résultat de l’élection présidentielle, nous sommes passés des menaces aux actes. Le signal a été donné par Mr Ping et ses amis. Ils ont longuement préparé leurs partisans aux saccages et aux agressions physiques.

Ces violences ont fait des victimes et des dégâts considérables. Des gens sont morts, et de nombreux établissements et commerces ont été détruits. L’Assemblée Nationale et La CND, emblèmes de notre démocratie ont été saccagés et brûlés.

La question que nous posons est pourquoi les autorités n’ont-elles pas réagi plus tôt afin d’empêcher l’exécution de ces menaces ? Et que compte-t-elles faire pour que cela ne se reproduise pas ?

La démission de l’ancien Ministre de la Santé pourrait bien être la réponse à cette première question.

En effet, pour quoi Mr Moundounga n’a-t-il pas demandé solennellement à tous les citoyens gabonais à ce que nos lois pays soient respectées, surtout lorsque l’on porte atteinte à l’intégrité morale et physique des plus hautes personnalités de notre pays et de nos institutions ?

Pourquoi Mr Moundounga n’a-t-il pas demandé à ceux qui sont en charge d’appliquer la loi de le faire comme il se doit ?

Pourquoi Mr Moundounga n’a-t-il pas rappelé à tous les responsables politiques que les insultes, la diffamation et l’incitation à l’insurrection sont des délits sévèrement punis par nos lois ?

Pourquoi Mr Moundounga n’a-t-il pas rappelé aux médias qui diffusent abondamment toutes ces injures, menaces et incitations à la guerre civile, qu’ils ne respectent pas leur déontologie et qu’ils enfreignent les lois de notre pays ?

Et aussi, pourquoi aucun de ces nombreux délits n’a-t-il été sanctionné ?

Il est pour le moins étonnant que Mr Moundounga Ministre de la Justice à cette époque n’a rien fait pour stopper ces nombreuses dérives, mais par contre qu’il s’insurge jusqu’à démissionner de ses fonctions parce qu’il estime qu’Ali Bongo devrait se soumettre à une procédure qui n’est pas prévue par la loi.

D’un côté le Ministre de la Justice est parfaitement silencieux et ne fait rien pour faire respecter nos lois les plus élémentaires quand elles sont bafouées, et d’un autre il démissionne parce qu’il estime que le Président devrait se soumettre à une procédure qui n’est pas prévue par nos lois.

Cette attitude nous laisse très perplexes et nous interroge sur les vraies motivations de Mr Moundounga. On se demande au final si tout cela n’était pas prémédité. Si tel est le cas, il faudra que ce Monsieur s’explique devant la Justice, et nous espérons que celle-ci fera la lumière sur les réelles motivations de Mr Moundounga.

Aujourd’hui, une chose est certaine, c’est que Mr Moundounga a une responsabilité avérée dans les évènements tragiques qui se sont déroulés, car en tant que Ministre de la Justice il n’a rien fait pour inciter les magistrats à sanctionner les nombreux délits qui ont été commis aux yeux de tous et qui sont à l’origine des pillages, saccages et victimes humaines des évènements tragiques post électoral.
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