Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment
Accueil
News
Économie
Article
Économie

Entreprises pétrolière : Ntoutoume Emane condamne les manœuvres de l’Onep
Publié le mardi 20 septembre 2016  |  Gabon Economie
Simon
© Autre presse par DR
Simon Ntoutoume Emane,le ministre gabonais du Travail, de l`Emploi et de la Formation professionnelle.
Comment


Dans une circulaire adressée au chef d’entreprises du secteur pétrolier, le ministre du Travail et de l’emploi conteste la décision syndicale et encourage les travailleurs à vaquer librement à leurs occupations.

Simon Ntoutoume Emane, ministre du Travail et de l’emploi s’oppose à la l’arrêt du travail décidé par l’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep). Selon lui, les travailleurs du secteur pétrolier doivent continuer à vaquer à leurs occupations malgré cette décision syndicale qu’il juge illégale. L’Onep s’appuie sur l’article 206 du Code du travail de la République gabonaise qui stipule que «le travailleur a le droit de se retirer et signaler à son supérieur hiérarchique direct toute situation dont il a un motif raisonnable de penser qu’elle présente un péril imminent ou grave pour sa vie ou sa santé».

Dans une lettre circulaire adressée le 15 septembre aux chefs d’entreprises du secteur pétrolier et des sociétés connexes, Simon Ntoutoume Emane précise que les dispositions de l’article précité ne sont applicables qu’«exclusivement en matière de sécurité et de santé au travail ».

En effet explique le ministre du Travail, « la sécurité des travailleurs étant une nécessité absolue, il incombe à chaque employeur de mettre en place au sein de son entreprise, les conditions idoines permettant de préserver les travailleurs des risques professionnels ».

Pour Simon Ntoutoume Emane, «le climat socio-politique actuel est empreint de plusieurs craintes » dont parle le mouvement syndical ne constitue pas un risque professionnel. On ne pourrait donc pas envisager l’application de l’article 206 du Code du travail.

D’ailleurs, au cas où l’Onep s’obstinerait à appliquer cette décision d’arrêt de travail, ce syndicat «risquerait de sortir du cadre légal prescrit par le législateur et exposerait par conséquent ses membres à des sanctions disciplinaires». Ainsi, le ministre «exhorte-t-il» les chefs d’entreprises à «tout mettre en œuvre, afin que force reste à la loi» au sein des entreprises.

De son côté l’Onep ne démord pas pour autant. Son secrétaire général adjoint, Sylvain Mayabi-Binet, réitère que «les travailleurs doivent rester chez eux dès le 22 septembre, à la veille de la proclamation des résultats par la Cour constitutionnelle. C’est une mesure de sécurité importante. Nous redoutons des troubles et des violences plus graves que celles notées lors de la proclamation des résultats provisoires de la présidentielle par le ministre de l’Intérieur le 31 août dernier».
Commentaires

Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux


Comment

Comment