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Afrique : UA vers une assistance à la cour constitutionnelle gabonaise !
Publié le mardi 20 septembre 2016  |  Times Infos
Idriss
© Autre presse par DR
Idriss Deby Itno, Président en exercice de l’Union africaine (UA)
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A la suite de l’Union Européenne, l’Union Africaine (UA) a souhaité ce mercredi 14 septembre à son siège d’Addis Abeba assister la Cour constitutionnelle gabonaise dans l’examen des recours soumis afin d’apporter son appui au renforcement de la transparence. Une demande qui semble-t-il a été bien accueilli par les neuf juges de la Cour constitutionnelle.

Fortement contester par l’ensemble de la classe politique nationale ainsi que de nombreux observateurs internationaux, l’élection présidentielle du 27 août dernier continue de susciter d’attirer l’attention des institutions mondiales. La dernière en date, après celle de l’Union Européenne est celle de l’Union Africaine par son Conseil de Sécurité qui le 14 septembre dernier à fortement émit le souhait d’appuyer la Cour constitutionnelle gabonaise dans son effort de renforcement de la transparence et de la crédibilité du processus d’examen des recours. « Ils seront chargés d’assister la Cour constitutionnelle dans l’affaire du nouveau décompte des voix dans la province du Haut Ogooué » mentionne clairement la déclaration de l’UA.
Une exigence du Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) à la Commission de l’Union Africaine qui entend déployer des juristes africains issus des hautes juridictions francophones en vue d’assister la Cour constitutionnelle selon un accord commun définie au préalable. La mission d’observation selon que l’indique l’Union Africaine entend respecter la Constitution gabonaise notamment en son Titre VI. Une demande qui selon les déclarations de Radio France Internationale, semble avoir eu l’approbation de la Haut Cour gabonaise.
Seulement cette immixtion de l’Union Africaine est appréciée de diverses manières. « La Cour constitutionnelle n’a pas de choix que d’accepter l’assistance des observateurs ou qu’ils viennent. Sa crédibilité en dépend. D’ailleurs, nous savons qu’elle ne lâchera jamais Ali Bongo. Elle trouvera des parades pour annuler à Ping des voix dans plusieurs autres provinces sachant qu’après le décompte du Haut Ogooué son poulain n’atteindra pas la majorité des voix. Toutefois, nous attendons fermement cette décision pour reprendre ou non la contestation. Cette fois-ci la Cour et les Bongos ne nous voleront pas cette victoire malgré la répression et la mort » s’est exclamé un jeune étudiant qui a requit l’anonymat. « Pourquoi se faire assister par des juges ? Pourquoi une mission d’observation ? Nos juges sont-ils incompétents à ce point qu’ils ne sauront juger d’un contentieux électoral ? Où étaient-ils ses observateurs, cette assistance internationale lorsque la même Cour tranchait du contentieux électoral à suite des réélections multiples d’Omar Bongo Ondimba tout aussi contester violemment depuis 1993? Qu’ils laissent librement la Cour constitutionnelle travaillé en paix. Les pressions ne serviront à rien. Je suis confiant en la capacité du jugement impartial de la Cour constitutionnelle » s’est exclamé Quentin Ondjali Koumba. Des réactions qui illustrent parfaitement la situation de tension qui règne actuellement au Gabon et qui ne sauraient s’apaiser qu’à la suite d’une lecture claire du droit par les neuf juges de la Cour constitutionnelle qui ont aujourd’hui la destinée du pays entre leurs mains.

Tony Muru
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