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Présidentielle 2016 : Marie-Madeleine Mborantsuo a rendez vous avec l’histoire!
Publié le vendredi 16 septembre 2016  |  Gaboneco
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© Présidence par DR
Le Président Ali Bongo à la cérémonie de rentrée solennelle de la cour constitutionnelle
Jeudi 21 janvier 2016. Libreville. Le Président de la République, Son Excellence Ali Bongo Ondimba, a honoré de sa présence la cérémonie de la rentrée solennelle de la Cour constitutionnelle qui lance les activités de cette institution pour l’année 2016, en présence des membres du gouvernement, des institutions, du corps diplomatique, des parties politiques, des ONG et des autorités religieuses.
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Depuis que l’opposition, camp Jean Ping, a déposé auprès de la Cour constitutionnelle gabonaise un recours concernant les votes des populations de la province du Haut-Ogooué dans le sud-est du Gabon, la présidente de cette institution pressée par la communauté internationale de dire le droit pour éviter au pays un embrasement inutile, ne dort pas du sommeil du juste, car son cœur penche entre poursuivre l’œuvre de la Commission électorale nationale autonome et permanente, Cénap, qui a déclaré Ali Bongo Ondimba vainqueur ou se soumettre avec professionnalisme à l’exercice qui lui est imposé, recompter bureau par bureau les résultats, ce que rejettent du reste les autorités gabonaises.
Un proverbe africain dit « tant va la cruche à l’eau qu’elle finit par se casser ». Comme pour expliquer qu’à force de s’exposer, l’on termine sa course dans le décor avec tout ce que cela a de conséquences. Aujourd’hui plus qu’hier apparemment, les juges de la gardienne de la Constitution ont devant eux un véritable cas de conscience qui impose quand l’on tient à être traité comme êtres à cheval sur les principes de respecter, au-delà de tout ce qui peut être avancé, le vote du peuple. C’est-à-dire que les populations qui ne se reconnaitraient pas dans les résultats en leur défaveur annoncés et confirmés par la Cour constitutionnelle pourraient se comporter ainsi qu’elles l’ont déjà fait en manifestant, simplement pour attirer l’attention de la Communauté internationale sur les dangers que l’on encourt de marcher sur les textes et surtout dans le cas d’espèce de ne pas tenir compte de la réalité selon lesdites populations.

Marie-Madeleine Mborantsuo est comme qui dirait dos au mur puisque depuis plusieurs jours, elle ne devrait pas avoir le sommeil tranquille, il ne faut pas être Gabonais pour le savoir ! Les nuits de madame le Président sont hantées, très certainement, par la décision qu’elle doit être amenée à prendre en faveur de qui ? Voici la question qui tourmente ce d’autant plus que du côté de l’opposition, on n’entend pas se laisser compter, Jean Ping déclarant que 2016 n’est pas 2009. Comme pour dire que tout a évolué et que la roue de l’histoire est résolument en marche vers un nouvel avenir, celui qui passe par le respect scrupuleux des institutions et des textes pour que le Gabon ne fasse pas bande à part au moment où le monde entier vit la mondialisation comme une obsession. Quelle réponse entend « Marie Mado » apporter à toutes ces préoccupations qui ont traversé les limites du Gabon puisque l’ONU, la France, les Etats-Unis et bien d’autres grandes puissances insistent pour que l’air du temps n’épargne pas ce pays jusqu’ici paisible ?

Au regard de tout ce qui vient d’être dit, il y a lieu de penser que la tâche de la présidente de la Cour constitutionnelle gabonaise n’est pas aisée, comme qui dirait son cœur balance à l’idée de savoir qu’elle est du camp du pouvoir qu’il faudrait épargner d’un naufrage, mais que de l’autre côté se trouve le regard vigilant de l’opposition, des observateurs et de la communauté internationale qui ont tout usé pour faire comprendre leur position par rapport à la proclamation des résultats de la présidentielle du 27 août 2016. La complexité de la tâche se lit surtout dans les conséquences imaginables au cas où l’une des parties se sentait lésée, même s’il faut reconnaître que dans toute élection, il y a un vainqueur et un vaincu et que ce n’est pas au Gabon d’en faire la démonstration du contraire. Bien dire le droit, cela grandirait le Gabon et confirmerait la bonne tenue de son processus de démocratisation tant vanté sans en donner de véritables assurances.

Dounguenzolou
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