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La crise centrafricaine émousse le 20ème anniversaire de la CEMAC
Publié le lundi 17 mars 2014   |  Xinhua


Centrafrique
© Autre presse par DR
Centrafrique : l’opération Sangaris contestée


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La crise qui menace de couper la République centrafricaine a émousse samedi la célébration du 20ème anniversaire de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC).

"Le dernier conseil des ministres de l'Union monétaire de l' Afrique centrale (UMAC) a décidé que cette commémoration devait se faire dans le recueillement et la réflexion", a affirmé, le directeur de cabinet du président de la commission de la CEMAC, Grégory Lionel Beyina à l' issue d' une cérémonie au siège national de la Banque des Etats de l' Afrique centrale (BEAC) à Libreville au Gabon.

"La CEMAC connait une situation assez dur à cause de ce pays frère qui est durement affecté, notamment la Centrafrique", a précisé M. Beyina ajoutant que la commémoration du 20ème anniversaire doit être l' occasion pour tous les peuples de la région de se souvenir des souffrances et des malheurs endurés par ce peuple frère.

La Centrafrique est en effet l'un des six Etats membres de la CEMAC dont les autres adhérents sont le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale et le Tchad. Ce pays riche en ressources forestières, en diamant et potentiellement riche en pétrole connait une grave crise politique qui a glissé en crise politico-religieuse.

Jugé incapable de gérer le pays, Michel Djotodia, installé au pouvoir par les miliciens de la Séléka a été poliment contraint à la démission en janvier 2014 suite à une forte pression des dirigeants de la sous région mais le mal a été fait. Les nouvelles autorités de transition dirigées par Madame Cathérine Samba Pandza ne parviennent pas à ramener ces miliciens à la raison.

L' armée française qui a déployée sur place près de 2000 hommes dans le cadre de l' opération Sangaris ne parvient pas aussi à ramener le calme. Tout comme les soldats africains de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA) opérant sous mandat de l' Union africaine (UA).

"Nous ne devons pas lâcher la Centrafrique", a martelé M. Beyina, en poursuivant que "les pays de la CEMAC fournissent d' énormes efforts en terme de soldats et d' aide financière, mais il n'est pas question de baisser les bras".

A cause des pillages et de l' insécurité, les dirigeants de la CEMAC ont décidé de relocaliser provisoirement le siège de la CEMAC de Bangui la capitale centrafricaine à Libreville au Gabon.

"Un vaste immeuble plus grand que notre siège à Bangui vient de nous être attribuer. Il compte plus de 1000 bureaux, nous avons hâte d' intégrer ces locaux pour poursuivre nos projets", a déclaré M. Beyina.

Selon lui, les cadres de la CEMAC autrefois en poste à Bangui ont été renvoyés chacun dans son pays d' origine. Un petit bureau de coordination existe à Douala au Cameroun pour les missions urgentes de la Commission.

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