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Fonds communs : les précisions de la présidence
Publié le lundi 17 mars 2014   |  Gabon Review


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© Autre presse par DR
Fonds communs : les précisions de la présidence


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Le Porte-parole de la présidence de la République, Alain-Claude Billie By Nzé, a apporté des précisions, le vendredi 14 mars 2014, sur la problématique des fonds communs ayant fait bouger ces derniers temps l’univers des régies financières de la République, avec des grèves entamées.

La mesure de suspension des fonds communs annoncée récemment par le Chef de l’Etat a provoqué un électrochoc au point que les régies financières du pays se sont liguées pour entamer une grève sans précédent. Une façon pour les agents de ces entités de dénoncer ce qu’ils considéraient comme une injustice, du moins une absurdité. Depuis cette annonce, suivie de mouvements d’humeur aux Douanes, Impôts et Trésor public, des mesures ont été annoncées par le gouvernement en vue d’apporter des solutions pouvant satisfaire toutes les couches de la population et singulièrement tous les travailleurs de l’Etat.

Lors de sa traditionnelle conférence de presse, Alain Claude Billie By Nzé a reconnu que «l’annonce de la suspension des «Fonds Communs» a fait couler beaucoup d’encre ces dernières semaines et a généré des interprétations diverses, créant une certaine incompréhension». C’est ce titre que la présidence de la République a tenu à «rappeler les motivations à l’origine de cette réforme annoncée en janvier dernier, ainsi que les changements apportés par le nouveau système de gratification mis en place au bénéfice du plus grand nombre», a fait remarquer le Porte-parole de la présidence de la République. Ainsi, a-t-il rappelé «le montant des «Fonds Communs» qui s’élevait à 212 milliards de francs CFA au 31 décembre 2013, et qui concernait 9.389 agents de l’Etat, a été ramené à un plafond de 100 milliards de francs CFA et concerne désormais 30.000 agents du service public».

«Pour plus de précisions, les 212 milliards de francs CFA n’étaient pas intégralement versés en numéraires aux agents bénéficiaires. Ce montant incluait également des dépenses d’investissement et de fonctionnement. L’économie de 112 milliards ainsi réalisée, va permettre de financer une partie des actions du Pacte Social présenté par le président de la République, Chef de l’Etat, à toutes les forces vives de la Nation», a expliqué Billie By Nzé qui n’a pas manqué de présenter le nouveau système de gratification des fonctionnaires.

«Le nouveau système de gratification, désormais appelé Prime d’Incitation à la Performance, a été étendu à tous les agents du service public, y compris à la main d’œuvre non permanente. Cette extension ne s’applique pas aux agents des départements ministériels qui bénéficiaient déjà d’un statut particulier en la matière, à savoir : les personnels de Santé, de l’Enseignement, les Magistrats et les forces de défense et de sécurité», a explicité Billie By Nzé avant de relever : «il est vrai que cette mesure ne peut pas satisfaire tout le monde, au regard des traitements discriminatoires qui existaient entre les ministères d’une part, et à l’intérieur d’un même ministère d’autre part, sachant que les écarts se chiffraient parfois à plusieurs dizaines de millions».

A titre d’exemple, Billie By Nzé a relevé que «dans un même département ministériel un directeur général percevait une prime mensuelle de 10 millions de francs CFA alors qu’un autre directeur général ne percevait que 2,5 millions de francs CFA par trimestre. Par ailleurs, le principe d’allocation des «Fonds Communs» reposait au départ sur l’adéquation des ressources aux montants perçus. Or, en raison de l’escalade des montants alloués à certains, les paiements versés aux agents au titre des «Fonds Communs» étaient de ce fait piochés dans le budget de l’Etat, car les ressources étaient devenues inférieures aux paiements».

In fine, le Porte-parole de la présidence de la République souligne et affirme que «par cette mesure, le Président de la République, Chef de l’Etat a voulu mettre fin une fois pour toutes, aux dérives observées dans le paiement des «Fonds Communs», dans le cadre de sa politique de bonne gouvernance initiée depuis son accession à la Magistrature Suprême, et en phase avec sa volonté affirmée de réduire les inégalités et autres injustices sociales».

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