Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment
Accueil
News
Politique
Article
Politique

Gabon: le traitement bancal des médias français
Publié le mardi 13 septembre 2016  |  Le360afrique.com
Gabon
© AFP par FADEL SENNA
Gabon : affrontements à Libreville après l’annonce de la victoire d’Ali Bongo
Jeudi 1 septembre 2016
Comment


Les médias français s’intéressent beaucoup à l’élection présidentielle gabonaise. Leur camp est cependant choisi. Leur message est clair: "Jean Ping est un saint à qui on a volé la victoire". Ce que fait Ping doit être montré sous son plus beau jour. Ali Bongo a, quant à lui, le rôle du monstre.

Depuis une quinzaine de jours, le Gabon est très présent dans les médias français, s’il n’est pas le sujet principal. Radios, télévisions et journaux de la presse écrite se jettent sur Ali Bongo et son opposant, Jean Ping. Mais l’intérêt pour l’élection présidentielle gabonaise se transforme très vite en soutien pour Jean Ping. "Il est plus vendeur", se défendent les correspondants et autres envoyés spéciaux. C’est "de la pure manipulation", disent les critiques.

Chez Radio France Internationale (RFI), on vit à l’heure de Libreville, encore ce dimanche 11 septembre 2016, soit seize jours après le scrutin. L’édition Afrique du journal s’ouvre forcément avec l’actualité politique gabonaise et l’heure de Libreville (GMT+1) est donnée systématiquement avant celle de Paris (GMT+2). Le moins que l’on puisse dire c’est que la rédaction de RFI ne tient pas Ali Bongo en odeur de sainteté.

Sens unique

Ce dimanche, le sujet sur le Gabon se résume en un acte de corruption dont serait coupable le camp du président Ali Bongo. Voilà ce qu’en dit cette radio:

"Tout part du vice-président de la Commission électorale. L’homme contacte ses deux commissaires et leur promet de l’argent pour valider les résultats donnant 95% à Ali Bongo. Un des commissaires raconte un rendez-vous avec un homme à bord d’un 4x4.
Son vice-président monte dans la voiture puis ressort avec 50 millions de Francs CFA à partager en trois. «Le prix de notre silence», dit le commissaire, qui affirme s’être repenti. «Je me suis confessé. C’est l’argent du contribuable. Je l’ai pris mais j’ai dénoncé», confie-t-il."
... suite de l'article sur Autre presse

Commentaires

Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux


Comment

Comment