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Crise postélectorale : L’appel à la résistance pacifique des femmes de l’opposition
Publié le lundi 12 septembre 2016  |  Gabon Review
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Se félicitant du dépôt de la requête de Jean Ping à la Cour constitutionnelle, les femmes de la société civile proche de l’opposition ont appelé les Gabonais à «la résistance pacifique».

Disant rejeter les résultats officiels du scrutin présidentiel du 27 août 2016, notamment ceux issus de la province du Haut-Ogooué, grâce auxquels Ali Bongo a été déclaré vainqueur avec une participation avoisinant les 100%, la dynamique des femmes de la société civile proche de l’opposition a récemment appelé les Gabonais à refuser «une nouvelle imposture». En attendant la suite de la requête en réformation de Jean Ping, soumise le 8 septembre à de la Cour constitutionnelle, elle a invité les populations à «demeurer fermes dans la résistance pacifique», face au «pouvoir dictatorial» en place, qui tenterait de leur «voler» leur victoire.

Se félicitant de la saisine de Jean Ping basée sur le recomptage des suffrages bureau de vote par bureau de vote, ces femmes ont appelé le président de la Cour constitutionnelle à «faire preuve de patriotisme». Pour elles, Marie Madeleine Mborantsuo devrait «prendre exemple sur Marya Gabriel», la chef de mission des observateurs de l’Union européenne. D’autant que le destin du pays dépendrait désormais de sa décision.

Par ailleurs, les femmes de la société civile proche de l’opposition ont estimé que la crise actuelle et les violences enregistrées dans plusieurs localités du Gabon le 31 août 2016 auraient pu être évitées si leurs différents appels avaient été entendus, il y a plusieurs mois voire plusieurs années. Pour elles, celles-ci découlent, entre autres, du «refus du dialogue inclusif (et) du refus de la séparation des pouvoirs».

Alors que le bilan des autorités gabonaises fait état de trois morts depuis le début des émeutes, quand l’opposition parle de plus de 50 personnes tuées, la dynamique des femmes de la société civile a appelé les populations à se manifester pour signaler des disparitions. Elle a également invité le gouvernement à publier la liste des personnes interpelées et celle des personnes ayant été libérées.
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