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Grève à Alios Finance Gabon: Primes et mauvais traitement
Publié le vendredi 14 mars 2014   |  Gabon Review




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Présent dans le pays depuis 1966 et employant une quarantaine d’individus de façon permanente, la Société gabonaise de crédit automobile (Sogaca), est en proie à de vives tensions. Sa filiale, Alios Finance Gabon, fait face depuis une semaine à une grève dite «illimitée» de ses employés qui revendiquent un meilleur traitement par la direction générale.

Si dès l’entame du mouvement de grève organisé par les employés, Faissal Chahrour, le directeur général d’Alios Finance Gabon s’est défendu de tout mauvais traitement à l’encontre de ces derniers. Il n’en demeure pas moins que depuis le 5 mars, les relations entre les deux parties sont loin d’être les plus amicales. Le dialogue entre les responsables de la société d’assurance automobile et les salariés s’est d’ailleurs récemment interrompu après le constat plus ou moins amer des derniers cités du déni, par la direction générale, de leurs différentes revendications.

Ainsi que rapporté par Gabon Matin et L’union, le mercredi 13 mars 2014, les employés de cette société vielle de 48 ans au Gabon, réclament la prise en compte des différents points contenus dans le cahier des charges qu’ils ont fait parvenir au DG d’Alios Finance Gabon. Pourtant, déclare aux médias l’un des employés en colère, «malgré le préavis de grève déposé, conformément à la loi et cinq jours supplémentaires dans l’espoir que la direction générale prêterait une oreille attentive à nos réclamations, celle-ci est restée sourde et muette sur le cahier de charges. Sans négociations, la direction est venue nous imposer sa prime de misère.»

Ainsi, en vue d’apaiser les tensions au sein de la société, les responsables ont pensé utile et nécessaire d’octroyer une «prime de performance», dans le but de rehausser, dans une certaine mesure, le salaire des agents : «Comme de vulgaires os à ronger », ont lancé certains grévistes, visiblement égratignés par l’initiative de la direction générale qui a d’ailleurs tenu à dire sont étonnement sur la ténacité affichée par les employés.

«Toutes les revendications qui ont été mises sur la table, ont été prises en considération. Et on a répondu favorablement. Ce qui a gêné cette fois-ci, c’est que le personnel impose une prime d’un certain montant par personne. Sachant ce qu’on avait fait au niveau du comité de direction, on a acquiescé pour que la prime soit répartie à parts égales. Mais à côté de ça, on a mis des primes de performance (…) liées à l’évaluation de chacun.»

Or, ce que réclament les employés, en plus d’une meilleure prise en compte des réalités sociales des Gabonais, c’est l’attribution équitable d’une prime de bilan qui serait jusque-là distribuée à la tête de l’employé. Aussi, le niveau bas des salaires, une nouvelle hiérarchisation des employés au sein de la boîte et le mépris des dirigeants envers les agents, sont autant de points qui suscitent la colère des employés d’Alios Finance Gabon depuis quelques temps.

Quant à la direction générale, elle dit travailler dans le sens du rétablissement d’un climat de confiance entre les deux parties, bien que certaines revendications doivent encore faire l’objet de concertation entre le siège à Tunis et les autres filiales du groupe. Il s’agit, entre autres, de la question liée à la «prime de bilan» qui, selon Faissal Chahrour, «est le point de blocage». D’autant plus que cette prime, conformément à la Convention collective des établissements financiers à laquelle la boîte est soumise, «est laissée à la discrétion de l’employeur et elle est accordée selon les résultats de l’entreprise».

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