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Gabon: Jean Ping reste ferme à l’égard de la Cour constitutionnelle
Publié le vendredi 9 septembre 2016  |  RFI
Conférence
© AFP par STEVE JORDAN
Conférence de presse du leader de l`opposition gabonaise Jean Ping
Libreville le 2 Septembre 2016. Conférence de presse du leader de l`opposition gabonaise Jean Ping à sa résidence
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C’est une nouvelle étape de la contestation électorale au Gabon après la présidentielle et la réélection sur le fil d’Ali Bongo. L’opposition, le camp de Jean Ping, a donc finalement déposé un recours devant la Cour constitutionnelle. Un recours pour demander le recomptage des voix bureau de vote par bureau de vote dans la province du Haut-Ogooué où Ali Bongo l’a remporté avec 95% des voix et un taux de participation de quasiment 100%. Jean Ping s’est adressé ce vendredi à ses partisans, à son quartier général, et a montré une position très ferme à l’égard de la Cour.

Selon Jean Ping, les neuf juges de la Cour constitutionnelle sont maintenant face à un choix entre la stabilité et l’instabilité du Gabon. La stabilité ce serait de déclarer Jean Ping vainqueur après un recomptage des voix du Haut-Ogooué. L’instabilité durable et profonde, selon lui, ce serait de confirmer la victoire d’Ali Bongo. D’après Jean Ping, un verdict favorable au président contraindrait le peuple à prendre son destin en mains, parce qu’il n’aurait plus rien à perdre. Il a ajouté qu’il se tiendrait alors à ses côtés, qu’il irait jusqu’au bout pour faire respecter la vérité des urnes.

L’opposant s’est adressé aux magistrats de la Cour constitutionnelle eux-mêmes, leur demandant de dire le droit, de faire preuve de grandeur, de dépasser leurs intérêts personnels. Il a rappelé qu’en déposant un recours, il se comportait en légaliste. Maintenant, il attend que le recomptage des PV bureau de vote par bureau de vote fasse jaillir la vérité et ramène la sérénité dans le pays, car, « je suis un républicain et un démocrate. Je crois en l’Etat de droit », a-t-il affirmé. Pour lui, la Commission électorale et le ministère de l’Intérieur se sont fourvoyés en affichant leur soutien au président sortant avant d’appeler Ali Bongo « le président sorti ».
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