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Crise postélectorale : Jean-Christophe Lagarde réclame le départ d’Ali
Publié le jeudi 8 septembre 2016  |  Gabon Review
Jean-Christophe
© Autre presse par DR
Jean-Christophe Lagarde, président de l’Union des démocrates et indépendants (UDI).
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Pour le président de l’Union des démocrates et indépendants (UDI), Ali Bongo ne peut pas se maintenir au pouvoir contre près de 60% de son peuple. Au lieu de se limiter à demander le recomptage des voix, comme l’a fait Manuel Valls, il pense qu’il faut aller plus loin ! Il est urgent que la France et la communauté internationale prennent leurs responsabilités en agissant avec encore plus de rigueur.

Les voix appelant à la transparence dans la publication des résultats électoraux du 27 août se multiplient et prennent un ton un peu plus ferme chaque jour qui passe. Parmi elles, celles des acteurs politiques français de premier rang n’hésitent plus à afficher clairement leurs positions.

Christophe Lagarde, l’un d’entre eux, a rajouté une couche dans la proposition faite par manuel Valls consistant à un recomptage des voix par bureau de vote. Il estime qu’il faut aller plus loin et que l’urgence commande que la France et la communauté internationale prennent leurs responsabilités. « Manuel Valls a demandé ce matin un nouveau comptage des voix de l’élection présidentielle contestée au Gabon. Evidemment il faut un recomptage, tout le monde sait que le résultat est frauduleux », affirme-t-il.

Pour lui, cette résistance au recomptage des voix du chef de l’Etat gabonais traduit ni plus ni moins qu’un désir de cacher des manipulations grossières exécutées dans son fief. « En démocratie personne ne pouvant atteindre 90% des voix avec 99% de participation. Refuser tout recomptage en arguant que la loi électorale ne le prévoit pas ne peut valoir d’argument. », Souligne-t-il.

Pour prévenir un éventuel basculement dans une guerre civile, le président de l’UDI, parti du centre droit français, tempête littéralement : « Il est encore temps d’éviter un bain de sang si la communauté internationale, avec la France au premier rang, réagit vite et avec vigueur dès aujourd’hui. La France doit exiger que : les résultats par bureau de vote soient publiés avant ce soir 20h00 par M. Ali Bongo ou qu’il accepte sa défaite ; que les prisonniers politiques arrêtés depuis les résultats du scrutin soient immédiatement libérés. S’il refuse, la France doit en tirer dès aujourd’hui toutes les conséquences, comme elle l’a fait en Côte d’Ivoire lorsque Laurent Gbagbo tentait de voler la victoire du Président Ouattara. S’il refuse, je demande à François Hollande que la France reconnaisse dès ce soir M. Jean Ping comme Président élu du Gabon, et d’entraîner l’Union Européenne et l’ONU dans cette démarche.»

Alain Telly Moanda
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