Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment
Accueil
News
Politique
Article
Politique

Gabon : Ali Bongo "s’étonne qu’on ne parle pas" du présumé hacker ivoirien venu "organiser la fraude" pour Ping
Publié le jeudi 8 septembre 2016  |  Alerte Info
Violences
© AFP par MARCO LONGARI
Violences post-électorales au Gabon: Ali Bongo s’adresse à l’opposition
Comment


Le président fraichement réélu mais contesté du Gabon, Ali Bongo, s’est "étonné" mercredi que la presse, la communauté internationale et ses détracteurs "ne parlent pas" suffisamment du présumé hacker ivoirien Sihifowa Yeo, "pris la main dans le sac" à Libreville où il est venu "organiser la fraude" pour son rival Jean Ping.

"C’est étonnant qu’on crie à la fraude pour le résultat dans le Haut-Ogoué et on entend pas crier à la fraude alors que nous venons de présenter un personnage dont la mission ici était d’organiser cette fraude. Je suis étonné qu’on en a parle pas", a dit Ali Bongo, interrogé par Radio France Internationale (RFI).

M. Bongo a précisé que l’Ivoirien a été "pris la main dans le sac" dans une tentative de fraude en faveur de Jean Ping.

Interpellé pour "atteinte à la sécurité et à la sûreté de l’Etat" gabonais, cet Ivoirien de 35 ans, a désigné Jean Marc Zoé, présenté comme un "chargé de mission" à la Présidence de Côte d’Ivoire, comme étant celui qui l’a mandaté au Gabon pour l'élection présidentielle, dans un élément vidéo diffusée dimanche sur une chaîne de télévision.

Il a ajouté s’être rendu à Libreville pour "mettre en place un système de collecte de données relatives aux élections présidentielles pour le compte du candidat Ping", par la création d'une application androïd dénommée "Regardez les élections au Gabon (REGAB)".

Selon le gouvernement, il s’agit d’une "application pirate (…) reconnue pour pirater l’ensemble des données personnelles de ses utilisateurs", en plus de "l’échange de données incontrôlées".

Sihifowa Yéo a assuré qu’au moment de la proclamation officielle des résultats, son système avait recueilli les résultats issus de "moins de 1.600 bureaux de vote dépouillés" sur "2.579" au total.

Plusieurs "téléphones satellitaires et des émetteurs-récepteurs" semblables à ceux "utilisés par les forces gabonaises" ont été saisis lors de son interpellation, selon les autorités.



Serge Alain KOFFI
Commentaires


Comment