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Présidentielle 2016 : Place à l’inflation et aux perturbations de la distribution !
Publié le jeudi 8 septembre 2016  |  Gaboneco
Troubles
© AFP par MARCO LONGARI
Troubles post-électoraux: le siège de la Radio télévision Nazareth (RTN) à été sauvagement saccagés par des hommes en armes
La chaîne de télévision a été attaqué pendant la nuit le 31 Août, après les résultats officiels de l`élection présidentielle ont été annoncés.
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Près d’une semaine après les violences post-électorales qui ont perturbé le cours des activités à Libreville, de nombreux commerces, particulièrement les détaillants éprouvent, toujours, toutes les peines du monde à renouveler leurs stocks de marchandises.

Les récentes violences post-électorales qui ont secoué la capitale gabonaise n’ont pas fini de perturber l’économie, et ce, malgré la reprise timide des activités commerciales çà et là à Libreville. Laquelle reprise d’activités ne réjouit pas totalement les commerçants. Et pour cause, les actes de vandalisme enregistrés la semaine dernière impactent négativement sur la distribution.

Pour de nombreux commerçants, précisément les détaillants, le ravitaillement relève désormais d’un véritable parcours du combattant. On en veut pour preuve, ces produits de première nécessité qui se font rares sur les étals des boutiques. Pire, le pain, pour ne citer que cette denrée, est désormais vendu à 150 Fcfa dans certains endroits de la capitale. Idem pour la palette d’œufs qui est maintenant commercialisée à 4000 Fcfa. Une inflation enregistrée une semaine, à peine, après les troubles ! Une flambée des prix justifiée par quelques commerçants par les pillages des commerces. « Casser c’est bon, mais après cela a des lourdes conséquences. Les grandes enseignes, depuis le déroulement des protestations ont du mal à nous ravitailler doutant du climat actuellement », s’insurge un détaillant.

Du côté des tenanciers de bars et autres débits de boisson, le constat est identique. Le ravitaillement est pénible ! Les bières dont la très célèbre Regab ou encore la 33 Export commencent à manquer aux consommateurs. « Pour avoir un casier de l’un de ces produits, il faut parcourir de longues distances. Les grossistes disent être en rupture de stock », confie une gérante. Cette difficulté des détaillants n’est pas encore, semble-t-il, ressentie par les consommateurs, car plusieurs d’entre eux ont effectué des provisions avant l’annonce des résultats de la présidentielle en cours. Mais jusqu’à quand tiendront-ils ?

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