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Gabon : les paradoxes d’une dictature « soft »
Publié le lundi 5 septembre 2016  |  LeMonde.fr
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© AFP par Thomas SAMSON
Des ressortissants gabonais résidant en France réclament le départ d`Ali Bongo
Samedi 03 septembre 2016. Des ressortissants gabonais résidant en France ont manifesté leur opposition aux résultats du vote de mercredi dernier et réclamé la « reconnaissance de l`élection démocratique » de l`opposant Jean Ping.
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Dimanche 28 août, le candidat de l’opposition unie, Jean Ping (73 ans) déclare avoir gagné l’élection présidentielle. Libreville s’enferme dans une attente inquiète. Les magasins sont fermés et les rues désertes. Mercredi soir 31 août, le président sortant, Ali Bongo (57 ans), crie victoire. Le résultat a été officiellement annoncé quelques heures auparavant par la Commission électorale nationale autonome et permanente (Cénap). Bongo a une faible avance : 49,80 % des voix contre 48,23 % pour Jean Ping, soit 5594 votes sur 627,805 inscrits.

À l’annonce de cette victoire, la rue gabonaise s’enflamme. À Libreville et Port-Gentil, les deux villes principales, des manifestants improvisent des barrages de route et mettent le feu à l’Assemblée nationale. Le lendemain, jeudi 1er septembre, la rumeur fait état d’une attaque du QG de Jean Ping par la garde républicaine, un corps d’élite chargé de la protection du président. La police et de l’armée sont dans la rue. Vendredi 2 septembre, on décompte alors trois morts et plus d’un millier de manifestants et pillards en état d’arrestation.
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