Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment
Accueil
News
Politique
Article
Politique

Jean Ping : Qu’Ali Bongo cesse de tuer le peuple gabonais !
Publié le vendredi 2 septembre 2016  |  Le Monde
Présidentielle
© AFP par MARCO LONGARI
Présidentielle 2016: le candidat Jean Ping anime un point de presse à son quartier général
Dimanche 28 aout 2016. Jean Ping candidat a la Présidentielle 2016 s’est autoproclamé vainqueur du scrutin alors même que les opération de compilation des votes se poursuivent.
Comment


Le soir même, l’élection présidentielle gabonaise a pris un tour dramatique. A Libreville, la capitale, des affrontements ont éclaté entre les habitants et les forces de sécurité, réprimés à coups de lance à eau et de gaz lacrymogènes. Dans la nuit, le quartier général de campagne du candidat de l’opposition Jean Ping (73 ans), qui revendiquait la victoire depuis plusieurs jours, a été pris d’assaut par des bérets verts de la garde républicaine. L’attaque conduite dans le quartier des Charbonnages aurait duré plusieurs heures au milieu de la nuit alors que de nombreux militants s’y trouvaient ainsi que plusieurs responsables politiques. « Ils ont bombardé par hélicoptères, puis ont attaqué au sol », a déclaré Jean Ping qui affirme qu’au moins deux personnes ont été tuées.

Comment allez-vous ? Etes-vous en sécurité ?

Jean Ping Personne n’est plus en sécurité au Gabon. Nous avons un tyran qui tire sur sa population comme Al-Assad. Qui peut être en sécurité dans ces conditions ? Personne !

Que savez-vous de l’attaque qui s’est produite dans la nuit de mercredi à jeudi sur le quartier général de l’opposition ? Et quel en est le bilan d’après vos informations ?

Mercredi soir [31 août], nos militants, comme tous les soirs, veillaient à l’extérieur du bâtiment pour protéger des leaders importants qui s’y trouvaient. Parmi eux, il y avait Zacharie Myboto, René Ndemezo’o. Ils pensaient y être plus en sécurité que chez eux, où ils risquaient d’être enlevés. J’allais passer la nuit là-bas mais j’ai préféré regagner un autre endroit. Vers 1 heure du matin, un hélicoptère a bombardé le quartier général. Puis la police, la garde présidentielle et des mercenaires ont attaqué la résidence. Ils ont tout cassé à l’intérieur. Nous avons enregistré deux morts et plusieurs blessés. L’un des morts est toujours dans l’un des bureaux. Nous n’arrivons pas à l’évacuer car la garde présidentielle est toujours là. C’est grave un président qui tire sur son peuple. Nous devrions avoir la même indignation que quand le président Al-Assad bombarde les Syriens.
... suite de l'article sur Autre presse

Commentaires


Comment