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Présidentielle au Gabon. L’attente s’éternise pour Bongo et Ping
Publié le mercredi 31 aout 2016   |  Ouest-France


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© Autre presse par DR
Vue aérienne de la ville de Libreville


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Le Gabon a les yeux tournés vers la commission électorale nationale (Cénap) qui va proclamer mercredi le nom du vainqueur de l'élection présidentielle dans un pays suspendu au combat entre le président sortant Ali Bongo Ondimba et son rival Jean Ping.

Après des heures d'attente, la Cénap a commencé ses travaux en pleine nuit, selon les chaînes publiques Gabon Télévision et Gabon 24 proches du pouvoir.

« La plénière se tient toujours à la cité de la Démocratie avant l'annonce des résultats par la Cénap », lisait-on sur un bandeau qui défile en continu.

« La plénière n'a jamais commencé », a répondu le directeur de campagne de Jean Ping, Jean-Gaspard Ntoutoume Ayi.

Les résultats d'une province manquent

Selon la procédure, le ministre de l'Intérieur doit venir dans les locaux de la commission pour lire à la télévision les résultats à l'issue des travaux de cette plénière tant attendue.

De source concordante, les débats de la plénière entre pouvoir et opposition butent sur l'absence de certains procès-verbaux.

« Nous avons les résultats des huit autres provinces sauf ceux du Haut-Ogooué », a expliqué un délégué de l'opposition à la Cénap.

Cette province, qui compte 71 123 électeurs inscrits, est le fief ethnique du président Ali Bongo et de son père et prédécesseur Omar, au pouvoir pendant 41 ans (1967-2009).

Attente tendue

« Pour gagner, Ali Bongo devrait obtenir plus de 60 000 voix dans le Haut-Ogooué, avec un taux de participation dépassant les 90 %... », a avancé mardi soir le directeur de campagne de M. Ping, Jean-Gaspard Ntoutoume Ayi.

Mardi, M. Ping, 73 ans, a répété qu'il se considérait vainqueur de cette élection. Il a appelé ses militants à rester mobilisés devant son siège de campagne, mais sans manifester, alors que le pays attend les résultats du scrutin dans une ambiance tendue.

Bien avant la tombée de la nuit, les rues de Libreville et Port-Gentil se sont vidées. En matinée, de nombreux Librevillois avaient envahi supermarchés et épiceries pour faire des provisions.

Les forces de police anti-émeute se sont progressivement déployées aux points stratégiques de la capitale d'environ 650 000 habitants. Des blindés légers patrouillaient sur le bord de mer et des barrages bloquaient les accès de la présidence.
... suite de l'article sur Autre presse


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