Le bilan dans le secteur financier s’est sérieusement renforcé et le volume des financements à l’économie a presque doublé sous le premier septennat d’Ali Bongo Ondimba.
Le niveau de bancarisation de la population s’est nettement amélioré. Au cours de cette période, les concours bancaires à l’économie nationale ont considérablement augmenté et le secteur bancaire a connu un véritable boom avec de nombreuses filiales étrangères installées dans le pays. Les assurances de leur côté n’ont pas été sinistrées. Bien au contraire : le secteur a été très dynamique.
Cependant, tout n’a pas été rose. Actuellement, trois banques publiques sont en difficulté. La Post bank est engluée dans des problèmes de gestion, est en déficit de près de 150 milliards Fcfa, avec une dette globale de plus de 90 milliards Fcfa. Les recettes ne s’élèvent qu’à 200 millions Fcfa alors que les charges sont de l’ordre de 1,5 milliard Fcfa. La Banque gabonaise de développement (Bgd) avec son capital d’à peine 25 milliards Fcfa, n’arrive pas vraiment à assurer sa mission première qui est l’impulsion du développement. Quant à la Banque de l’habitat du Gabon (Bhg), elle connait de moindres résultats. Même si la faillite est loin d’être à l’ordre du jour, selon les autorités gabonaises, il parait impératif de trouver des solutions rapides, notamment des réformes, pour relever davantage le secteur.
