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Bertrand Zibi compare Ali Bongo à Pharaon
Publié le vendredi 19 aout 2016   |  Gabon Review


Bertrand
© Autre presse par DR
Bertrand Zibi compare Ali Bongo à Pharaon


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De retour d’un périple en Europe et aux USA, le député ayant récemment démissionné avec fracas en présence du chef de l’Etat, a déclaré à sa descente d’avion, le 18 août 2016 à Libreville, qu’en détenant Landry Amiang Washington en prison, Ali Bongo faisait exactement ce qu’avait fait le roi d’Egypte en refusant de libérer le peuple de Dieu.

Ali Bongo aurait donc le cœur endurci par le tout-puissant, selon Bertrand Zibi Abeghe. En dépit de nombreux appels à la libération de l’activiste Landry Amiang, détenu depuis une semaine, pas de signaux en vue de sa libération.

« Libérez Landry Amiang, c’est un conseil que je vous donne. Landry Amiang est citoyen américain, et l’Amérique n’a jamais, jamais abandonné ses compatriotes. Ceux qui conseillent Ali sont en train de le tuer. Il répondra de cet acte devant le gouvernement américain un jour, parce que l’Amérique dans l’histoire du monde n’a jamais abandonné un de ses citoyens. Ce qui est en train de se faire ici ressemble un peu à quand Pharaon refusait de libérer le peuple de Dieu en Egypte. Dieu avait endurci son cœur, il ne comprenait plus personne si ce n’est ses charlatans. C’est exactement ce qui est en train d’arriver à Ali Bongo Ondimba. Il n’écoute plus que son ancien videur de boîte de nuit Accombressi », a-t-il argumenté l’ancien député.

Des jeunes de La voix du mapane ont fait le déplacement de l’Aéroport de Libreville pour l’accueillir. Chose curieuse, une haie de protection de la zone arrivée internationale a été montée par des policiers, comme s’il se tramait quelque chose. La présence nombreuse des jeunes aurait probablement dissuadé les forces de l’ordre d’agir, pense un jeune excédé par cette atmosphère.

Bertrand Zibi qui a donc été accueilli triomphalement, a libéré un message d’espoir à la jeunesse. Pour lui, les milieux politiques français et américains ainsi que la diaspora gabonaise qu’il a rencontrés tour à tour ne veulent plus d’Ali Bongo au pouvoir. La conviction de Bertrand Zibi de ce que le président sortant ne sera plus qu’un accident de l’histoire du Gabon, a davantage été confortée par la désignation d’un candidat unique parmi les trois ténors de l’opposition.

Pour ne pas céder au triomphalisme, celui qui se fait appeler le «Ndoss» (le chef) par les jeunes des quartiers défavorisés, les a conseillés de retirer leurs cartes d’électeurs et d’aller voter en masse. La victoire est toute proche, pense-t-il. Car, de Paris, New-York, Los Angeles et Washington où il est passé, les choses sont claires « il faut chasser Ali Bongo du pouvoir ». S’estimant faire partie de la solution pour avoir contribué à l’installer en 2009, il a dit qu’Ali Bongo n’a pour point de chute que la Cour pénale internationale ou Marrakech au Maroc où il a considérablement investit. À ces compères, on leur fermera les frontières, car ils des comptes à rendre avant.

Alain Telly Mouanda

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