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Vie des partis : grincements de dents au CLR
Publié le jeudi 18 aout 2016   |  Gabon Review


Jean
© Autre presse par DR
Jean Boniface Asselé, président du cercle de libéraux réformateur( CLR, majorité républicaine pour l`émergence)


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Les récentes nominations de ses membres au sein du comité de campagne du président de la République font des affres au sein du Cercle des libéraux réformateurs (CLR), avec des suspensions et exclusions au menu.

Le président du CLR, Jean Boniface Asselé, n’arriverait toujours pas à digérer sa mise à l’écart des coordinations de la campagne d’Ali Bongo Ondimba au niveau provincial, départemental et communal. Cet «oubli» qui affecte également certains acteurs de la majorité républicaine et sociale pour l’émergence est très mal vécu au sein de la formation politique de l’oncle du Chef de l’Etat. Ce d’autant que certains cadres du CLR ont été incorporés dans l’état-major de la campagne du candidat du PDG sans l’accord du parti.

La participation du CLR au sein des coordinations de la campagne du président sortant avait pourtant fait l’objet d’une réunion d’entente, le 10 août 2016, entre le président de la République, les responsables du Parti démocratique gabonais (PDG) de l’Estuaire et les représentants des partis de la majorité. Mais cette concertation n’aurait pas permis au CLR de récolter les dividendes attendus

Pour mieux exprimer sa frustration, le président du CLR aurait choisi d’exiger la démission des membres de son parti au sein du comité de campagne du candidat Ali Bongo Ondimba. En cas de refus, ceux-ci seraient suspendus, voire radiés des effectifs du CLR. Une position soutenue et motivée par certains de ses fils et neveux, ainsi qu’un de ses vice-présidents.

La décision d’exclusion et de suspension aurait été prise et rendue effective au cours d’un conseil de discipline, conduit par le sixième maire adjoint de la mairie de Libreville, Nicaise Sickout Inguenza en l’absence des intéressés et sans notification aucune à ces derniers.

Très convaincus de leur poids sur le terrain et de leur importance dans le parti, les «suspendus», à savoir le conseiller du président de la République, Eloi Nzondo ; monsieur et madame Mindoungani, respectivement questeur au Conseil économique et social, et mairesse du sixième arrondissement de Libreville ; le sénateur Djibril Baba et la mairesse du troisième arrondissement de Libreville, Edwige Andem Obam, ainsi que l’unique exclu de la cohorte, l’ancien ministre des Droits Humains, de l’Egalité des chances et des Gabonais de l’étranger, Alexandre Tapoyo, n’entendent pas lâcher du lest. Pour ces derniers, «soit Jean Boniface Assélé est devenu opposant, soit il s’oppose à son neveu». En attendant, Alexandre Tapoyo, continue de travailler au poste de président du comité national exécutif chargé des confessions religieuses pour la campagne électorale d’Ali Bongo.

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