Présidentielle : Meeting populaire de Dieu Donné Minlama Mintogo #aLibreville

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Présidentielle : Meeting populaire de Dieu Donné Minlama Mintogo

Publié le mercredi 17 aout 2016 | Nouvelles du Gabon

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Dieudonné Minlama Mintogo, président du Collectif des organisations de la société civile pour le développement et la lutte contre la pauvreté

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Libreville - L’esplanade du Collège Ntchoréré, a fait son plein des grands à la faveur du lancement de la campagne de Dieu Donné Minlama Mintogo, candidat indépendant se réclamant aussi de l’interposition, pour lui le Gabonais a perdu l’espoir , il vit mal, et notre pays a perdu la Foi en l’Etat et aux Institutions Constitutionnelles. Le Gabonais n’a plus d’ambition : le Gabonais veut juste « protéger son petit bout de pain alors » que notre pays est considéré par plusieurs de nos frères venus d’ailleurs, chercher fortune chez nous, comme la marmite du monde.

C’est fort de cela que Dieu Donné Minlama Mintogo veut à travers sa candidature réparer ce mal que les Gabonais vivent depuis plusieurs années sous les raines des Bongo. Ainsi, il propose un projet de société nommé « mes engagements pour un Gabon nouveau », repartie en 13 axes et nous livrons le premier axe qui s’intitule : Solder la face sombre de l’héritage Bongo et réconcilier les gabonais.

Après plus de quarante ans d’un pouvoir autocratique et despotique, le président Omar Bongo Ondimba, à travers un discours au relent de Bilan, a reconnu que notre pays le Gabon et nous même méritons mieux. Il a reconnu que les ressources énormes dont il a eu la charge de gérer pour le développer notre pays et apporter du bonheur aux populations ont plutôt servi « à enrichir les uns et les autres ». Il a reconnu que l’administration censée se mettre au service du citoyen est plutôt gangrénée par « le tribalisme, le clanisme, le détournement des biens publics, les crimes économiques, les crimes rituels, la corruption… »

Il a reconnu que toutes les classes politiques qui ont géré le pays avec lui se sont comportées comme « des personnages qui ont des patries de rechange ailleurs » au point de s’exclamer « Dieu ne nous a pas permis de faire du Gabon ce que nous sommes entrain d’en faire ». Les paroles suffisamment graves qui démontrent le niveau de cruauté et d’insensibilité avec lequel le régime Bongo a conduit la destinée du peuple gabonais. Des comportements qui ont fini par démoraliser tout un peuple devenu amnésiques et totalement sceptique voire pessimiste « on va encore faire comment ?». Des comportements qui ont amoindri les capacités entrepreneuriales de toute la classe politique gabonaise qui a peur de son peuple et très peur de son passé. Le président Bongo avait prévenu «un jour Dieu nous punira ». La crise de confiance qui existe entre le peuple et sa classe politique, la peur des hommes politiques a affronté leur passé, la peur des acteurs politiques a quitté le pouvoir qui est devenu pour certain « une prison dorée », l’impérieuse nécessité des autres hommes politiques à revenir au pouvoir à n’importe quel prix constituent un ferment idéal pour l’embrasement du pays et des véritables inhibiteurs à tout processus de développement. Face à cette situation, il nous parait crucial de solder la face sombre de l’héritage et réconcilier les gabonais entre eux et avec leur élite politique.

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