Pour Jean Ping, la candidature unique de l’opposition se précise #aLibreville

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Pour Jean Ping, la candidature unique de l’opposition se précise

Publié le lundi 15 aout 2016 | Gabon Review

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Présidentielle: Campagne de Jean Ping
Le candidat Jean Ping, soutenu par l’Union des forces du changement (UFC), une coalition des partis de l’opposition a promis une meilleure gouvernance sociale

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Après Lambaréné en ouverture de campagne, la candidat Jean Ping était le dimanche 14 août à Nzeng-Ayong dans le sixième arrondissement de Libreville, à la suite d’un détour à Ndjolé dans le Moyen-Ogooué et Ntoum dans le Komo Mondah (Estuaire). Dans le complexe Pierre et Paul, c’est avec euphorie que les populations ont accueilli l’idée d’une candidature unique de l’opposition de plus en plus en passe de se réaliser.

«Nous avons entendu ce que vous dites. Nous écoutons ce que vous dites. Le peuple veut d’un candidat unique, l’extérieur veut d’un candidat unique. Ils nous disent : nous Français, nous Américains, si vous avez un candidat unique, nous pouvons vous aider. Mais si vous venez en ordre dispersé, tant pis pour vous. Ce message nous l’entendons, les autres collègues de l’opposition l’entendent. Donc, je crois que votre vœu va probablement, très probablement être exaucé», a annoncé Jean Ping.

Une nouvelle qui a déclenché une standing ovation de la population avec des vivats à l’endroit de son champion, de même qu’elle a scandé en cœur «Jean Ping président !» pour terminer avec le chant de «La Concorde», l’hymne national, comme pour consacrer l’instant.

Peu avant, le candidat porté par un regroupement de partis politiques a promis libérer le Gabon avec les Gabonais le 27 août au soir, convaincu que la peur à changé de camp. La mobilisation impressionnante de Nzeng-Ayong a éclipsé celle du stade de l’amitié, a-t-il fait observer, riant du transport massif de jeunes pour remplir ce stade sans jamais y parvenir. L’heure selon lui est aux au revoir avec Ali Bongo qui se serait enrichi en 7 ans bien plus que son père en 42 ans. «Ça suffit comme ça», a-t-il martelé. Le paradoxe d’un pays immensément riche pour une population immensément pauvre doit s’estomper, estime Jean Ping, expliquant ainsi sa proposition de «Libérer le Gabon de la peur et du besoin», nom de son projet de société.

«Dès la première année, nous allons créer une vraie démocratie,… en rendant la justice indépendante. Ce ne sera plus comme maintenant où les juges attendent les ordres du président (…) L’argent des Gabonais ne servira plus à construire des marinas, à acheter des Rolls-Royce ou des avions», a annoncé Jean Ping Okoka, promettant de les revendre une fois au pouvoir. Dès la prochaine rentrée scolaire, le natif d’Omboué promet le trousseau scolaire gratuit ainsi qu’une scolarité obligatoire pour tous les Gabonais jusqu’à 16 ans. Il pense que la santé pour tous promise aux Gabonais, à l’antipode des services proposés dans les hôpitaux construits à grands frais, où il manquerait de médecins, «c’est de la décoration».

Pas en reste, le logement sera également pour tous. Pour lui, il ne s’agit pas seulement des 35 000 logements promis par Ali Bongo pour «un résultat nul», mais d’une réelle volonté de construire des logements décents aux populations, non pas ce qu’il a vu à Mvadi où il existerait encore des maisons en terre battue. Incompréhensible pour Ping Okoka qui a par ailleurs énuméré en grand nombre les incongruités observées dans le pays.

Avant lui, Thierry d’Argendieu Kombila, Francis Obame, Richard Moulomba, Benoit Mouity Nzamba, Jean Eyeghe Ndong, Radegonde Djeno, Louis-Gaston Mayila et René Ndémezo’o Obiang, s’étaient succédé au micro. Ils ont dénoncé, chacun avec ses mots, la gestion du président sortant que Ping voit déjà sorti.

Auteur : Alain Telly Mouanda

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