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Discours d’ouverture de campagne du Candidat Ali Bongo Ondimba
Publié le dimanche 14 aout 2016   |  Times Gabon


Ouverture
© Présidence par DR
Ouverture de la campagne d’Ali Bongo Ondimba
Samedi 13 août 2016. Akanda. Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont rallié le stade de l`amitié sino-gabonaise au nord de Libreville, pour le lancement de campagne du président candidat à la présidentielle Ali Bongo Ondimba, 57 ans, représentant le Parti démocratique gabonais (PDG) associé à d`autres partis fédérés autour de sa candidature.


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Quel accueil ! Quel enthousiasme ! Quelle chaleur !
Merci, merci à tous !

Je voudrais au moment où je m’apprête à prendre la parole pour le lancement de notre campagne remercier en premier lieu mon épouse Sylvia BONGO OONDIMBA.

Merci maman Sylvia pour ces mots que tu viens de prononcer à mon endroit.

Si on m’avait dit il y a 28 ans que nous devions vivre ensemble un tel moment, je ne l’aurais pas cru. Merci de tout cœur.

Merci surtout pour ton engagement constant à mes côtés.

Ces dernières années, nous avons traversé des moments difficiles. Nous avons essuyé des calomnies injustes et des attaques odieuses.

Ta force a été pour moi un réel soutien et un réconfort. Merci encore de tout cœur.

J’aurais également remercié tous ceux qui dans l’ombre et en toute discrétion me soutiennent contre vents et marrées.

Je pense naturellement à ma mère, elle a vécu des moments extrêmement difficiles. On l’a injuriée, on l’a calomniée, on l’a trainée dans la boue.

Le plus difficile pour elle a été de constater que des gens qu’elle a nourrit, qu’elle a hébergé, qu’elle a même élevé, ont été les premiers à injurier publiquement.

Merci maman d’avoir tenu bon dans la tempête.

Je voudrais enfin remercier les autres membres de ma famille, auxquels j’associe tous les anciens qui nous sont restés fidèles. A tous et à chacun je dis merci du fond du cœur.

Mes chers compatriotes,
Mes chers camarades,
Chers amis,

Merci de vous être déplacés si nombreux de vos quartiers respectifs pour être ici avec moi à l’occasion de ce moment spécial et particulier.

Nous sommes réunis, ce jour pour porter haut notre projet et notre ambition commune pour un Gabon plus grand, plus fort, plus rassemblé, plus prospère et plus solidaire.

Nous sommes ici, par dizaine de milliers pour porter également les rêves de nos enfants et pour célébrer ensemble l’avenir de notre pays.

A compter de ce samedi 13 août 2016, nous nous engageons à écrire, ensemble, un nouveau chapitre de notre histoire commune. Un chapitre qui va marquer durablement l’histoire de ce Gabon que nous aimons tant. Ce Gabon qui appelle de nous engagement permanant et ardeur au travail.

Dans deux semaines jour pour jour, nous irons aux urnes. Il s’agit d’un moment unique où chaque gabonais / électeur devra participer au choix de celui qui présidera aux destinées de notre pays pour les sept prochaines années.
Par notre participation massive à ce scrutin majeur, nous célébrerons non seulement notre démocratie, mais aussi et surtout notre indépendance et notre souveraineté.

Ce sera donc l’occasion pour nous, de démontrer au reste du monde, que nous sommes un grand peuple. Que nous sommes un peuple déterminé à choisir librement son avenir et son destin.

Les deux semaines que nous allons vivre seront déterminantes. Nous devrons chacun travailler à faire partager nos idées. Nous devrons travailler à convaincre que notre projet est le meilleur et que nous sommes par conséquent la seule alternative possible et crédible pour notre pays.

Je reste convaincu qu’au soir du 27 août, nous aurons pris la bonne décision, celle d’aller plus loin ensemble pour l’avenir de notre pays.

Nous sommes cet avenir. Nous sommes le changement que le Gabon attend.

Aujourd’hui encore, je veux dire à tous ceux qui sont rassemblés en ce lieu, à vous qui êtes venus par dizaines de milliers, à vous qui nous regardez à travers la télévision ou qui nous écoutez par la radio, je suis venu vous dire que nous devons changer ensemble.

Nous venons de divers horizons. Il y a parmi nous des jeunes pleins de rêves pour leur avenir. Il y a aussi parmi nous des hommes et des femmes, des parents et des grands-parents qui désirent le meilleur pour leurs familles.

Aujourd’hui, je me tiens devant vous, non pas en tant que Président de la République Gabonaise, encore moins en tant que candidat uniquement.

Je me tiens devant vous comme un gabonais soucieux de l’avenir de notre pays.

Je me tiens devant vous comme un gabonais sensible à l’engagement déterminé des hommes et des femmes de toutes les générations et de toutes catégories qui travaillent à faire avancer notre pays.

Mes chers amis,

Ces dernières années, j’ai pu parcourir les neuf provinces de notre pays. J’ai pu, de ce fait, m’imprégner encore plus des attentes des populations gabonaises dans leur diversité.

Ces dernières semaines, mes déplacements dans le Gabon profond, m’ont permis de vous écouter encore plus.

D’Oyem à Mouila, de Franceville à Port-Gentil, en passant par Makokou, Lambaréné, Tchibanga et Koulamoutou, vous m’avez parlé. Vous avez également parlé à mon épouse Sylvia BONGO ONDIMBA. Nous avons entendu vos attentes et vos espérances.

Nous avons compris vos combats pour nourrir vos familles, pour soigner vos enfants et pour les envoyer à l’école. Nous avons également compris vos combats pour trouver un emploi.

De Nzenzélé à Popa, de Mvady à Boumango, vous m’avez également exprimé vos attentes pour un Gabon meilleur.

Depuis le temps de mon enfance, où je parcourais le pays aux côtés de mon père, jusqu’à ces dernières années en tant que Président, j’ai toujours été touché par le travail acharné de mes compatriotes et par les efforts qu’ils fournissent pour améliorer leur quotidien et pour rendre le Gabon meilleur.

Je me suis souvent entretenu avec des mères de familles qui doivent non seulement mettre les enfants au lit tard le soir, mais aussi se lever tôt le matin et veiller à ce que ces derniers aient de quoi manger pour la journée.

Je me suis également entretenu avec des agriculteurs qui, sous le soleil et sous la pluie, cultivent leurs champs toute l’année.

Je me suis entretenu avec de jeunes écoliers, qui révisent leurs leçons sous les lampadaires quand c’est possible ou parfois avec des lampes tempête.

Chaque fois j’ai vu en eux, la détermination de personnes qui, malgré les difficultés et les souffrances, se battent pour améliorer leur quotidien. Je tiens à rendre hommage à leur courage et à leur persévérance.

Mais je connais également les frustrations des uns et des autres. Je suis conscient de l’urgence de vos espérances et de la grandeur de vos rêves. Je suis conscient de votre aspiration à un emploi décent, à de meilleures conditions de vie et à des changements plus rapides.

Je le redis ici, je vous ai entendus, car je connais l’urgence qu’impose la souffrance et c’est pour cela que nous devons aller encore plus loin dans les changements que nous avons engagés.

Que vous soyez militants du Parti Démocratique Gabonais ou d’un parti allié, le changement est en marche.
Que vous soyez simple citoyen ou acteur politique, le changement est en marche.
Le regard tourné vers l’avenir, je vous le dis encore, de plus grands changements sont possibles, de plus grands changements nous attendent.

Ces changements nous concernent tous, jeunes et moins jeunes, hommes et femmes, travailleurs et non-travailleurs, ces changement nous concernent et nous engagent.

Que vous habitiez en ville ou au village, ces changements nous concernent.

Et je compte sur votre soutien, sur votre contribution, sur votre rassemblement et sur votre mobilisation pour que nous puissions, ensemble, dans un effort commun et sans précédent, apporter tous les changements dont notre pays a besoin. Je vous le dit encore : « Changeons ensemble ».

Mes chers compatriotes,
Mes chers camarades,
Chers amis,

Il y a sept ans de cela, vous m’avez élu comme Président de la République gabonaise. Et, dès l’entame de mon mandat, j’ai commencé à apporter les changements que le peuple réclamait.

Mais vous savez tous comme moi que le travail accompli au cours de ces sept premières années n’a pas pu résoudre tous les problèmes auxquels notre pays est confronté.

Toutefois, dans de nombreux domaines, nous avons fait un grand bon vers l’avant.

Ces dernières années, nous avons en effet construit de nombreuses infrastructures routières. Celles-ci nous permettent aujourd’hui de circuler beaucoup mieux dans le pays.

Elles permettent aussi de faciliter le lien social car nous pouvons désormais rendre visite à nos familles dans l’arrière pays beaucoup plus facilement que par le passé et à moindre coût.

Elles permettent également aux commerçants de transporter leurs marchandises de façon plus rapide et plus aisée.

La construction de ces infrastructures a également permis de créer de nombreux emplois à travers le pays.

Deux d’entre elles resteront dans la mémoire collective nationale comme des symboles palpables de notre volonté de connecter toutes nos provinces. Il s’agit du pont sur la Banio et du pont d’Ozouri. Ce dernier marque notre détermination à relier enfin Port-Gentil au reste du pays.

Sommes-nous pour autant satisfaits ?

Nous devons aller encore plus loin pour améliorer davantage le réseau routier provincial et départemental. Tout comme nous devons accroître nos efforts pour continuer à améliorer les voiries urbaines afin de faciliter la circulation dans nos quartiers.

Le changement, nous l’avons également amorcé lorsque nous avons étendu la couverture maladie afin de permettre à chaque gabonais d’accéder aux soins de santé de qualité.

A ce jour, la CNAMGS couvre plus d’un million de nos compatriotes, parmi lesquels les personnes économiquement faibles, les mères isolées, les travailleurs du public et du privé, mais aussi les étudiants et les personnes vivant avec un handicap.

Grâce aux nouveaux hôpitaux que nous avons construits, ce programme assure la bonne santé de tous, sans distinction aucune. Mais il nous faut aller encore plus loin, pour prendre en compte les zones rurales et les quartiers sous-intégrés de nos villes.

Le changement est en marche. Et ma priorité absolue, sera de m’appuyer sur ces changements que nous avons amorcés pour accélérer la cadence. Je vais m’assurer que nos efforts atteindrons toutes les couches de la société, tous les secteurs d’activité, car il y a encore des gabonais qui souffrent.
Chaque homme, chaque femme et chaque enfant du Gabon méritent d’être pris en compte dans nos efforts collectifs.

Cette accélération est indispensable pour accroître l’autonomisation de la femme par meilleure accès à l’éducation, et à la formation. Nous devons également mieux accompagner la femme pour l’aider à réussir dans le monde des affaires.

Déjà, grâce aux programmes que nous avons initiés, de nombreuses femmes sont désormais accompagnées. Elles peuvent de plus en plus accéder aux formations dont elles ont besoin pour intégrer le marché du travail.
Nous ferons encore plus dans le cadre de la Décennie de la Femme que nous avons décrétée.

Les femmes par leur force, par leur fidélité et par leur engagement sont un moteur indispensable pour le développement de notre pays.

Je compte m’appuyer fortement sur elles pour aider à la transformation de notre société et à l’émergence d’un véritable esprit d’entreprise.

Ces changements sont également indispensables pour mettre en place le programme pour l’Egalité des chances.
Au début de cette année, j’ai initié ce nouveau programme porteur de grands changements. Des changements d’une portée significative.

Ce programme porte une nouvelle vision pour notre société.

L’Egalité des chances signifie que chacun, d’où qu’il vienne, qui qu’il soit, doit avoir des opportunités d’égal accès à une vie meilleure dans notre pays.

Ce programme signifie que la réussite de chacun doit désormais dépendre de son travail et de son mérite. Appartenir à telle ou telle ethnie, à telle ou telle famille, avoir des connexions politiques diverses et variées ne sera plus suffisant dans le Gabon que nous voulons pour espérer avoir une promotion sociale.

Ceci appelle de nous un changement radical de mentalité. Car l’Egalité des chances signifie que tous les gabonais ont les mêmes droits à la réussite, quelque soit la classe sociale de laquelle ils sont issus. Cela veut dire que le fils de l’ouvrier doit avoir les mêmes possibilités et les mêmes chances que le fils du Ministre.

Dans le Gabon de nos ambitions et de nos aspirations, nul ne doit être condamné à demeurer dans sa condition sociale initiale. Nous devons faire fonctionner l’ascenseur social. Seules l’éducation, la formation et le mérite doivent conditionner la réussite d’un citoyen.

Ce programme appelle donc à la responsabilité de chacun.

Le programme pour l’Egalité des chances vise d’abord à améliorer l’éducation et la formation professionnelle pour l’emploi des jeunes en particulier.

Durant ces dernières années, j’ai eu l’occasion de discuter avec plusieurs jeunes diplômés. L’une de leurs grandes préoccupations demeure l’accès à un emploi.

« Nous sommes diplômés me disent-ils, mais comment allons nous pouvoir trouver un emploi ? ».

Cette interrogation, je l’entends et je la comprends. Et nous allons nous employer à y apporter des solutions.

C’est pourquoi, le programme pour l’Egalité des chances se focalisera également sur la création des conditions de l’emploi des jeunes.

Nous devons maintenir nos efforts dans les projets d’infrastructures, poursuivre la diversification de l’économie et l’extension du Programme Graine afin d’apporter une réponse durable à cette forte attente de la jeunesse.

Toutefois, pour atteindre pleinement cet objectif, notre système éducatif doit être mieux structuré afin de permettre à nos compatriotes d’avoir des formations adaptées au marché du travail.

C’est pourquoi nous avons décidé de consacrer le prochain septennat à l’éducation et à la formation professionnelle pour l’emploi des jeunes.

Pour ce faire, nous construirons plus d’écoles et plus de centres de formation professionnelle à travers le pays. Il s’agira d’apporter aux apprenants les compétences nécessaires pour trouver un emploi.

Nous avons du reste déjà entamé ce processus.

Avec l’ouverture de l’Institut du Pétrole et du Gaz de Port-Gentil et celle de l’Ecole des Métiers de la Mine de Moanda, ce sont des milliers de jeunes qui pourront accéder à de meilleures formations pour trouver des emplois plus qualifiés et mieux rémunérés ici au Gabon.

Nous devons de même poursuivre et intensifier les autres programmes de formation et d’apprentissage pour que personne ne reste sur le bord de la route.

Ces programmes concerneront des diplômés en quête de reconversion ou des personnes sorties du circuit scolaire sans diplôme. A ceux là, je dis qu’il n’est jamais trop tard pour apprendre.

C’est la belle leçon que nous a donnée Madame MEYE, cette compatriote qui vit à Makokou et qui a obtenu son certificat d’études primaires à l’âge de 70 ans.

Le programme pour l’Egalité des chances visera à offrir à chacun une formation au métier, adaptée donc à son niveau d’étude.

Mon programme pour l’Egalité des chances entend également améliorer la qualité des soins médicaux.

Le programme veillera à ce qu’un plus grand nombre de médicaments soient pris en charge par la CNAMGS.

Nous devrons par conséquent nous assurer que les hôpitaux seront approvisionnés en médicaments et que les médicaments seront mis à la disposition des malades.

Dans ce sens, je m’emploierai également, par un système de contrôle renforcé, à mettre fin aux mauvaises pratiques que vous n’avez de cesse de dénoncer et qui emmènent certains médecins, pharmaciens et infirmiers à accorder la priorité aux malades qui peuvent payer en espèces, au détriment de ceux qui détiennent une carte CNAMGS.

Cette pratique n’est pas acceptable et elle doit cesser. Et je vous le dis, elle cessera.

Mes chers compatriotes,
Mes chers camarades,
Chers amis,

Le programme pour l’Egalité des chances que nous allons engager, permettra aux femmes d’avoir la chance d’accéder à une vie meilleure.

Comme vous le savez, la Première Dame du Gabon, Sylvia mon épouse, a beaucoup voyagé à travers notre pays.

Récemment encore, elle m’a précédé dans les capitales provinciales lors de la tournée Républicaine. Elle y a rencontré des jeunes filles et des femmes ayant de grandes aspirations et pour leurs familles.

Je puis vous assurer que Sylvia, votre Première Dame, me rappelle tous les jours que de grands changements sont indispensables pour venir en aide aux femmes de notre pays.

Le programme pour l’Egalité des chances s’appuiera donc sur toutes les études menées et sur les efforts engagés par la Première Dame.

Ce programme veillera à ce que la femme gabonaise se voit offrir de réelles opportunités pour se réaliser et pour participer au développement de notre pays.

Nous devrons également nous assurer que les femmes seront mieux protégées contre les discriminations et les violences à l’école, au travail et dans les foyers.

Nous nous emploierons également à promouvoir la femme et à étendre sa participation dans la gestion des affaires publiques grâce à la loi sur les 30% de représentation de femmes aux élections et dans la Haute Administration.

Par l’implication accrue des femmes, mon programme rendra le Gabon encore plus fort, plus généreux et plus juste.

Pour autant, mes chers amis, la plus grande des transformations qu’apportera mon programme pour l’Egalité des chances sera le changement radical sur la manière dont les ressources du pays sont réparties.

Soyons honnêtes.

Pendant trop longtemps, les meilleurs emplois, les bienfaits et les opportunités n’ont été accordés qu’à certains privilégiés issus de bonnes familles, ou ayant des relations et des connexions politiques. Aujourd’hui, nous disons, plus jamais ça !

Par des mesures concrètes que nous allons prendre, le programme pour l’Egalité des chances nous permettra de garantir que la réussite de quelqu’un je le redis ne dépendra plus de ses affinités ou de son nom, mais de ses idées, de son travail, de son éducation, de sa formation et surtout de son mérite.

Je sais que parmi vous ici réunis, et parmi ceux qui m’écoutent à travers les ondes, certains vont sans doute se demander comment Ali BONGO, Fils d’Omar BONGO peut-il parler de lutte contre les privilèges indus ?

Cette question peut effectivement se poser. Mais laissez-moi vous dire une chose : personne, personne ne sait mieux que moi comment ce système a fonctionné. Et personne n’est mieux placé que moi pour le changer. Je dis bien personne.

Le temps du véritable changement est arrivé.

C’est le temps de faire bouger les lignes.
C’est le temps de donner à chacun sa chance.
C’est le temps de donner espoir à ceux qui n’y croyaient plus.
C’est le temps de dire PLUS JAMAIS CA, CHANGEONS ENSEMBLE.
Changeons ensemble pour plus d’égalité :
Egalité des chances pour l’emploi,
Egalité des chances pour l’éducation et la formation,
Egalité des chances pour la santé,
En un mot, Egalité des chances pour tous, Egalité des chances pour chacun.

Mes chers compatriotes,
Mes chers camarades,
Mes chers amis,

A l’heure ou nous aspirons tous à de grands changements pour notre pays, à l’heure où nous avons de grandes espérances pour nous-mêmes et nos enfants, je me dois de vous avertir de certains risques qui nous guettent.

Nous courons d’abord le risque du cynisme et du pessimisme. Certains veulent faire croire que rien n’a jamais changé et que rien ne changera jamais. Ils sont dans la négation constante et dans le dénigrement permanent de ce que nous faisons. Ils n’ont qu’un mot à la bouche « tout va mal ».

Cependant, les personnes de bonne foi, les personnes vivant dans le Gabon réel savent que malgré les difficultés notre pays a changé, notre pays a évolué, les choses ont peu à peu changées.

Elles ne changent peut être pas assez vite aux yeux de certains, mais elles changent.

Regardez les progrès que nous avons réalisés dans le domaine des routes. Ces routes sont belles, elles sont réelles. Elles sont palpables, chacun les voient, chacun peut les toucher. Chacun peut rouler dessus. Même ceux qui prétendent qu’on a rien fait. Cependant, nous sommes conscients d’une chose, nous devons aller encore plus loin.

Regardez également ce que nous avons fait avec la CNAMGS. Grace à cette couverture maladie et aux nouveaux hôpitaux, nous pouvons mieux lutter contre la maladie et la précarité.

Les nouveaux hôpitaux nous permettent désormais de réaliser ici au Gabon, des interventions médicales pour lesquelles, il y a quelque temps encore, il fallait évacuer des malades à l’étranger.

Cela, chacun le vois. Sommes-nous pour autant satisfaits ?!
Je ne le pense pas. Je pense que nous devons aller encore plus loin et nous irons plus loin ensemble. Et je vous le dis, nous irons encore plus loin ensemble.
Le changement est possible.
Le changement est en marche.
Changeons ensemble pour notre pays.

Mes chers compatriotes,
Mes chers Camarades,
Chers amis,

Nous courons également le risque de la démagogie et du mensonge.

En effet, certains politiciens prétentieux et vaniteux, qui ont la haine comme boussole et l’injure comme programme, passent leur temps à susciter des faux débats et des polémiques inutiles. Ils tentent ainsi de détourner le peuple de ses vraies préoccupations. Ils veulent détourner le peuple de la réalité de ce que nous avons fait et de ce que nous ferons encore ensemble.

A l’heure où nous devons tous nous mobiliser pour l’emploi, pour la santé, pour la formation et l’éducation de nos enfants, certains politiciens en manque de projet tentent de détourner l’attention en parlant de ma filiation et en faisant de mon acte de naissance leur programme politique.

Ceci est déplorable, lamentable et pitoyable.

Je suis né à Brazzaville, le 09 février 1959 et ils le savent. Mon père s’appelait Omar BONGO ONDIMBA, ils le savent mais ils font semblant. Ma mère s’appelle Joséphine NKAMA DABANY plus connue sur le nom de Patience DABANY, ils le savent, mais ils font semblant. Tout le monde sait que je suis le fils de mon père et de ma mère. Ces politiciens là, ces ennemis du Gabon, ces perfides trompeurs le savent.

Certains d’entre eux m’ont vu grandir dans la maison de mon père. Ils le savent, mais ils préfèrent vous mentir et vous distraire.

Au Gabon comme en France, cette question avait déjà été réglée par la Justice. Ils le savent, mais ils préfèrent vous distraire et vous mentir.

Hier, vendredi 12 août 2016, la justice gabonaise, saisie par des opposants aigris et rongés par la haine, s’est librement prononcée sur cette question et a rendu un jugement définitif en ma faveur. Ce jugement a l’autorité absolue de la chose jugée.

Il n’y a aucun problème sur mon acte de naissance et encore moins sur ma filiation.
Ceci devrait clore ce débat odieux et honteux.

Mais ils ne s’arrêteront pas parce qu’ils n’ont que ça comme programme. Ils n’ont rien à dire sur le bilan de mon action. Or, comme le disait si justement François Mitterrand :

« Lorsqu’on n’a pas les moyens de critiquer une politique, on fait les poubelles et, au besoin, on les remplit soi-même ».

Laissons donc ces éboueurs de la vie publique gabonaise à leurs poubelles. Nous, nous devons avancer.

Mes chers compatriotes,
Mes chers camarades,
Chers amis,

Si nous voulons un vrai changement pour notre pays et non pas les grands risques que ces Messieurs représentent, nous devons dire à ces démagogues, TAISEZ-VOUS ! TAISEZ-VOUS ET LAISSEZ-NOUS AVANCER!

A ces politiciens prétentieux et amnésiques, nous devons dire :
Si vous aimez vraiment le Gabon, arrêtez de mentir au peuple !
Si vous aimez vraiment le Gabon, arrêtez de distraire le peuple !
Si vous aimez vraiment le Gabon, arrêtez ces débats absurdes !
Si vous aimez vraiment le Gabon, arrêtez ces débats honteux !
Si vous aimez vraiment le Gabon, allez vous reposer !
Et si vous voulez vraiment parler, dites ce que vous avez fait et dites ce que vous ferez et si vous n’avez jamais rien fait pour le peuple alors taisez-vous !

Chers compatriotes,
Chers Camarades,
Chers ami(e)s,

Nous courons également un vrai risque avec certains politiciens qui n’ont jamais rien fait de bon pour notre pays et qui prétendent cependant qu’ils vont apporter des solutions.

Mais en réalité nous les connaissons.

Nous savons qu’ils n’en sont pas capables.
Nous savons qu’avec eux, rien de bon ne nous attend, car :
Ils incarnent un passé que nous ne voulons plus.
Ils incarnent une manière de faire que nous ne voulons plus.
Ils incarnent des comportements que nous ne voulons plus.

Nous savons que toute leur vie peut se résumer en trois I :

I comme Incapacité.
I comme Inaction.
I comme Inertie.

Mes chers compatriotes,
Mes chers camarades,
Chers amis,

Je connais mes adversaires depuis de nombreuses années. Vous les connaissez aussi.

Comme moi vous savez qu’ils n’ont jamais rien fait de bon pour le peuple. Eux-mêmes le savent aussi.
Nous savons qu’avec eux, c’est toujours la même chose :
Tout pour eux, rien pour le peuple !
Tout pour eux, rien pour le peuple !
Tout pour eux, rien pour le peuple !

Ces gens là ont trahi OMAR BONGO. Non seulement ils ont trahi et déçus, ils ont tué OMAR BONGO. Oui je vous le dis, ils l’ont tué à petit feu. Ils l’ont tué en sabotant son action.
Ils l’ont tué par des mensonges quotidiens et répétés.
Pour chaque chose leur réponse était « Monsieur le Président, ce n’est pas possible ».
Pour construire les routes, « Monsieur le Président c’est trop chère »
Pour construire les hôpitaux, « Monsieur le Président c’est trop chère »
Quand c’est pour le peuple, « Monsieur le Président c’est trop chère »
Mais quand c’est pour eux même, ils allaient au salon marocain.

Et vous savez comment ils en sortaient.

C’est à ces politiciens-là qu’OMAR BONGO s’adressait lorsqu’il disait : « Dieu ne nous a pas donné le droit de faire du Gabon ce que nous sommes entrain de faire ».

Certaines de ces politiciens se trouvent aujourd’hui en face de nous car ils ont encore trahi.

Ils prétendent à présent réussir demain alors qu’ils ont toujours échoué.

Faut-il leur faire confiance ?
Doit-on leur faire confiance ?
Faut-il voter pour eux ?

On ne peut pas leur faire confiance.

On ne peut pas faire confiance à ceux qui ont toujours échoué. L’avenir c’est vous, l’avenir c’est nous ensemble ! Demain nous appartient.

Chers compatriotes,
Chers Camarades,
Chers ami(e)s,

Parmi ces gens là qui ont échoué dans le passé, il y en a un qui, comme vous le savez, a été à la tête de quatre Ministères différents sous OMAR BONGO ONDIMBA, et il a toujours échoué. Permettez-moi d’être clair à son sujet !

Plusieurs raisons m’ont amenées à ne pas l’intégrer dans mes équipes gouvernementales, car il aurait encore échoué.

Et les mêmes raisons m’emmènent à penser aujourd’hui qu’il ne sera jamais votre Président, car vous ne prendrez jamais le risque de confier votre avenir à quelqu’un qui a toujours échoué.

Celui qui n’a pas pu sauter une barre de un mètre de haut, ne pourra pas sauter une barre de deux mètres, ce sera trop fort pour lui. Même s’il prenait un élan de cent mètres, vous savez que malgré sa course de vitesse, il va encore échouer ! Car c’est trop haut pour lui, C’est trop haut pour lui ! C’est trop fort pour lui.

N’est pas Président qui veut ! Tout pouvoir vient de DIEU ! Et ce que Dieu a décidé, l’homme ne peut pas le changer !

Avant de solliciter la confiance du peuple, chacun devrait d’abord dire ce qu’il a fait par le passé pour le peuple. Lorsque vous avez été à la tête de quatre Ministères différents et que vous ne pouvez pas montrer une seule réalisation que vous avez accomplie pour améliorer la vie des Gabonais, vous n’êtes pas digne de confiance.

La confiance ne se décrète pas, la confiance se mérite. Pour ce qui me concerne, chacun se souvient de ce que j’ai réalisé en tant que Ministre.

Ministre des Affaires Etrangères, j’ai contribué à la construction des hôpitaux dits canadiens de Mouila et d’Oyem afin de soulager les populations de ces localités en matière de soins de santé.

Ministre de la Défense Nationale, j’ai construis l’hôpital d’Instructions des armées qui soulage les populations gabonaises et dont 80% des patients sont des civiles.

J’ai initié des caravanes médicales pour aider à soigner mes compatriotes à travers le territoire national.

J’ai également créé le Prytanée militaire qui est une école d’excellence et qui est un véritable outil de l’égalité des chances ouvert à tous les enfants méritants.
Devenu Président de la République et grâce à votre soutien massif, nous avons réalisé des choses. Même si tout n’a pas été parfait, ce que nous avons fait ensemble est visible et palpable.

On ne ment pas à l’œil qui voit!

De même, à mes côtés, notre Première Dame, Sylvia BONGO ONDIMBA mène des actions pour venir en aide aux populations qui souffrent. Sa fondation accorde chaque année des bourses au mérite à de nombreux enfants gabonais.

Son engagement en faveur de la veuve et de l’orphelin est connu de tous, y compris au sein de la communauté internationale.

La journée Internationale des veuves, célébrée dans le monde entier, grâce à l’engagement et à la détermination de la Première Dame est à mettre à son actif.

Son action en faveur de la santé maternelle et infantile, notamment pour ce qui est de la lutte contre les cancers féminins est connue et apprécié de tous nos compatriotes.

Ceux qui m’attaquent aujourd’hui et qui ont occupé de hautes fonctions par le passé peuvent-ils nous dire ce qu’ils ont fait pour le peuple ?
Ce sont des hommes du passé.

Avec eux, c’est le cycle continu de l’échec. Ils portent en eux le fardeau de la honte. Ils sont l’incarnation de l’échec.

L’un d’entre eux est cité dans les scandales économiques et financiers qui l’impliquent lui-même et certains membres de sa famille. Ce ne sont pas de simples rumeurs. Des documents le prouvent. Le Gabon n’a pas besoin de ce genre de comportements.

D’autres compatriotes, des ennemis du Gabon, appellent ouvertement à la violence dans un pays épris de paix et de tolérance.

Certains autres politiciens, dévorés par la haine et rongés par une ambition démesurée, veulent monter les gabonais les uns contre les autres. Ils fondent leurs discours sur la division.

Nous ne voulons pas non plus de ces comportements dans notre pays. Ces gens là représentent une menace pour la paix de notre pays et la sécurité de nos familles.
Le Gabon n’a pas besoin de division.
Le Gabon n’a pas besoin de violence.
Le Gabon n’a pas besoin de démagogie.
Le Gabon a besoin de paix, de développement et de partage.
Il est donc temps pour nous de confirmer le bon choix pour le Gabon, le bon choix pour l’avenir.

Et ce choix, il est là devant vous, il vous parle. Et il vous dit :

C’est le temps des changements véritables.
C’est le temps des changements fiables.
C’est le temps de la rupture.
Nous sommes le changement.
Nous sommes la rupture.
Nous sommes l’avenir.
Nous devons changer ensemble, nous devons gagner ensemble.

Mes chers compatriotes,
Mes chers camarades,
Chers amis,

Le système ancien avec lequel nous devons rompre, c’est le système que certains politiciens ont construit sur le dos d’Omar BONGO ONDIMBA et du peuple gabonais.

Ce système ancien est incarné par l’opposition gabonaise actuelle.

Regardez-les. Regardez-les bien et vous verrez en eux le vrai visage de l’échec.

Durant les quatorze jours qui arrivent, nous allons parler de notre pays.

Nous allons parler de notre ambition commune pour les gabonaises et les gabonais.

Nous allons parler de changements et d’Egalité des chances.

Nous allons parler de l’avenir de nos enfants.

C’est donc avec confiance et sérénité que j’aborde ces moments.

Cette confiance et cette sérénité me viennent de vous. Elles me viennent de l’énergie des jeunes et des femmes, elles me viennent de l’engagement du Parti Démocratique Gabonais, des Partis alliés, des partis de l’opposition engagés à nos côtés, des associations, des ONGs et de tous les autres soutiens qui se manifestent et continueront de se manifester tout au long de la campagne.

Ma confiance me vient du peuple. Elle me vient des mains que j’ai serrées, des compatriotes que j’ai embrassés et des voix que j’ai entendues tout au long de mon périple à travers le pays.

Ces voix sont celles des gabonais ordinaires qui, malgré les difficultés et les souffrances, comprennent les véritables enjeux de cette élection.
Ma confiance vient de Marie Louise KOUMBA, une femme de 56 ans, qui m’a dit qu’elle souhaitait plus d’éducation citoyenne pour contribuer à la prospérité de notre pays, assurer l’équité et promouvoir le mérite à la place des connexions quelconques.

Ma confiance vient de Paterne KOUAGUI, un jeune homme de 38 ans qui a plaidé au nom de ses élèves, pour que ces derniers puissent poursuivre leurs rêves grâce à une éducation de qualité- et qui m’a fait de son espoir de voir davantage de jeunes aller à l’université.

Ma confiance vient de Marie ANZUI, une jeune mère de 27 ans qui m’a confié qu’elle souhaite voir pérenniser la CNAMGS pour son bébé, afin qu’il soit heureux et en bonne santé grâce à l’amélioration de notre système d’assurance maladie.

Ma confiance vient de Franck Patrick MOUSSAVOU, père de deux enfants et qui m’a dit qu’il souhaite trouver un emploi qui lui permettra non seulement de nourrir sa famille, mais aussi d’envoyer ses enfants à l’école et de retrouver un peu de dignité.

C’est pour ces gabonaises et gabonais ordinaires que nous nous battons.

Alors mes chers compatriotes, tout au long des deux semaines à venir, chaque fois que vous mettrez vos enfants au lit, chaque fois que vous serez à table en famille ou que vous discuterez avec vos amis, posez-vous une seule question :
Qui peut apporter les changements stables et fiables dont le Gabon a besoin ?

La réponse est simple :

Celui qui a déjà commencé à le faire et qui se tient devant vous.
Mais je ne suis pas l’enjeu de cette élection. Ne laissez personne vous faire croire que cette élection est une question d’individus. Non, cette élection n’est pas une question d’individus. Cette élection va au-delà de ma personne. Cette élection concerne notre avenir commun.

Alors, laissez-moi vous parler à présent de mon engagement pour le Gabon, un Gabon que je veux Fort, Prospère et Solidaire.

Pour les sept années à venir, si Dieu nous accorde ses faveurs, et si le peuple gabonais m’accorde ses suffrages, je voudrais mettre en œuvre quatre priorités, tout en poursuivant les efforts engagés dans les domaines des infrastructures, de la diversification de l’économie, de la modernisation de l’Etat, de la démocratie, de l’Etat de droit et de la justice.

Tout d’abord je vais travailler à Consolider la paix et à renforcer l’esprit civique chez les jeunes. La paix car nous y sommes tous attaché.

Nos valeurs profondes bantoues sont faites de dialogue et d’acceptation de l’autre. Je m’emploierai à renforcer notre vivre-ensemble, à mettre en œuvre les mécanismes permettant à chacun d’avoir le sentiment réel d’appartenir à une Nation qui le protège et qui permet son plein épanouissement.
Il s’agira également de renforcer la coopération internationale et l’intégration sous-régionale, tout en veillant à préserver la place du Gabon dans le concert des Nations.

Préserver la paix c’est aussi garantir la sécurité des personnes et des biens. Garantir que chacun peut dormir en paix, malgré les difficultés quotidiennes.

Il s’agira de renforcer également la lutte contre la délinquance et le grand banditisme, en particulier dans nos quartiers populaires.

Les jeunes quant à eux devront réapprendre les valeurs républicaines et l’esprit civique fait de respect, de solidarité et d’amour pour la patrie.

Ma seconde priorité sera d’œuvrer avec détermination à créer les conditions favorables à l’emploi pour tous et en particulier à l’emploi des jeunes.

Dans notre pays, 34% de la population totale a moins de 15 ans. Tandis que 64% de cette même population à moins de 30 ans. Ces chiffres montrent l’urgence à résoudre la question de l’emploi.

Pour ce faire, nous allons accentuer nos efforts dans le formation professionnelle.

A ce jour, seul 26% des personnes âgées de 16 à 65 ans ont une formation professionnelle.

Ce chiffre est encore trop bas pour permettre à nos compatriotes de trouver un emploi décent sur le marché du travail.

La formation professionnelle des jeunes sera une priorité absolue.

Pour le prochain septennat, j’entends mettre en place les conditions encore plus favorables à l’initiative privée et l’entreprise.

Mon objectif sera de créer des opportunités d’emplois dans différents secteurs d’activités parmi lesquels, l’agriculture, le tourisme, les services, les infrastructures, le BTP, l’industrie, la pêche, etc.

Pour atteindre cet objectif, nous devrons impliquer tous nos partenaires nationaux et internationaux.
Nous devrons de même doubler la taille du secteur privé formel, et créer plus d’opportunités pour les gabonaises et les gabonais qui veulent entreprendre.

Le programme pour l’Egalité des chances dans son volet éducation nous aidera à mieux les y préparer.

Ma troisième priorité sera d’améliorer notre cadre de vie.

Le dernier recensement général de la population a montré que 87% de la population gabonaise vit en milieu urbain.

Or, ce milieu urbain ne représente que 1% du territoire national. Ceci créé une pression urbaine très forte et des difficultés d’aménagement d’un espace de vie convenable pour tous.

Il nous faut réaménager l’espace nos villes pour mettre un terme aux souffrances de nos compatriotes qui vivent dans des quartiers sous-intégrés, avec très peu d’accès aux services sociaux de base.

Nos villes doivent être plus propres, plus belles et plus accueillantes. Les efforts que nous avons engagés pour la propreté de Libreville doivent s’intensifier et s’étendre au reste des villes du pays.
Mes chers compatriotes,
Mes chers camarades,
Chers amis,

La population gabonaise a été multipliée par quatre depuis l’Indépendance. En effet, en 1960, le Gabon comptait 447 000 habitants. Il en compte aujourd’hui 1 800 000.

Les études les plus récentes et les plus crédibles indiquent qu’au Gabon, 170 enfants viennent au monde chaque jour, soit 7 enfants par heure. Si ce rythme d’accroissement se maintient, la population gabonaise doublera d’ici 24 ans.

Cela nous oblige à agir car si nous ne faisons rien pour mieux planifier l’occupation de notre territoire, la pression urbaine deviendra insupportable avec son cortège de difficultés et de précarité.

Ma quatrième et principale priorité sera de concrétiser le programme pour l’Egalité des chances.

Encore une fois, il s’agit de mettre fin au vieux système des privilèges indus que certains veulent à tout prix ramener.

Doit-on les laisser faire ?
Faut-il les laisser compromettre l’avenir de nos enfants ?
Faut-il les laisser nous ramener en arrière ?

Mes chers compatriotes,
Mes chers camarades,
Chers amis,

Comme je l’ai déjà dit, je ne suis pas l’enjeu de cette élection.

Notre pays est à la croisée des chemins.

Le 27 août prochain, il s’agit de choisir entre deux modèles :
Le modèle des privilèges indus, incarné et représenté par ceux d’en face.
Un modèle qui a ruiné notre économie.
Un modèle qui a réduit nos capacités d’investissement.
Un modèle qui a permis à certains de devenir toujours plus riches avec leurs familles et amis, tandis que la majorité de la population devrait vivre dans la pauvreté et la précarité.

Par ce modèle indécent et abjecte, ils ont brisé des vies et hypothéqué l’avenir de générations entières.

Alors je vous le demande, faut-il les laisser faire ?
Faut-il les laisser revenir ?
Faut-il les laisser briser nos rêves et nos ambitions ?
Faut-il laisser revenir le modèle ancien ?
Faut-il revenir aux privilèges indus ?

Le second choix qui se pose à nous pour le scrutin du 27 août, c’est le modèle que je propose.

C’est le modèle du changement profond pour l’Egalité des chances.

Le modèle que je propose vise à bâtir une société plus juste, plus équitable et plus solidaire.

Une société qui favorise la promotion au mérite et une meilleure répartition des richesses.

Mes chers compatriotes,
Mes chers camarades,
Chers amis,

J’ai besoin de vous !
J’ai besoin de votre soutien !
J’ai besoin de votre engagement et de votre détermination pour apporter à notre pays les changements que j’envisage.

Rejoignez-moi et rassemblons-nous afin de changer ce pays pour nous même et surtout pour nos enfants.

Faisons-le ensemble !
Choisissez le bon bulletin de vote le 27 août prochain.
Choisissez le bulletin de l’Egalité des chances.
Changeons ensemble et, sous la protection du Très Haut, gagnons ensemble pour notre pays.

Que Dieu vous bénisse !
Que Dieu bénisse le Gabon !

Je vous remercie.

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