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Gabon : Ali Bongo dans la situation d’un président sortant ayant un bilan
Publié le dimanche 14 aout 2016   |  Infos Gabon


Ouverture
© Présidence par DR
Ouverture de la campagne d’Ali Bongo Ondimba
Samedi 13 août 2016. Akanda. Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont rallié le stade de l`amitié sino-gabonaise au nord de Libreville, pour le lancement de campagne du président candidat à la présidentielle Ali Bongo Ondimba, 57 ans, représentant le Parti démocratique gabonais (PDG) associé à d`autres partis fédérés autour de sa candidature.


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Les électeurs gabonais sont appelés aux urnes le 27 août 2016. Ce samedi est le jour de lancement de la campagne de deux semaines pour les 14 candidats en lice pour ce scrutin. Devant la presse le président candidat à sa propre succession pour un second mandat, Ali Bongo Ondimba était clair.

« Mes adversaires ont peur d’aller à l’élection présidentielle du 27 août, car ils n’ont aucune chance de gagner ». C’est en ces termes que le président gabonais Ali Bongo Ondimba s’est exprimé vendredi devant un parterre des journalistes sur la somptueuse terrasse du Palais du bord de mer, à Libreville.

Elu en 2009 à la mort de son père Omar Bongo, il a estimé, à la veille du lancement officiel de la campagne électorale, qu’il est dans la situation d’un président sortant ayant un bilan et sur qui on préfère venir chercher des choses ridicules comme l’état-civil.

« Ça prouve bien (qu’ils) ont peur d’aller aux élections », a estimé Ali Bongo Ondimba, qui fait référence au principal argument de l’opposition qui l’accuse d’avoir falsifié son acte de naissance. « Ils redoutent le candidat Ali Bongo parce qu’il a quand même un bilan satisfaisant (…) et ils n’ont aucune chance de gagner », a-t-il fait remarquer.

Accusé d’inéligibilité par ceux qui affirment qu’il est un enfant nigérian adopté durant la guerre du Biafra dans les années 60, alors que la Constitution impose aux candidats d’être nés Gabonais, le président actuel a demandé à ses détracteurs d’apporter les preuves. Avant d’ironiser sur le « vaste complot » souvent d’anciens caciques du pouvoir, dont l’ex-président de la Commission de l’Union africaine Jean Ping et l’ex-président de l’Assemblée nationale Guy Nzouba Ndama.

« Ils ont dit que j’étais étranger, ils ont dit que j’étais Biafrais. C’est ridicule », a réaffirmé le chef de l’Etat. « Je suis né en 1959 à Brazzaville (Congo), mon père avait 24 ans (…) Ne parlant pas l’anglais, étant militaire dans l’armée française, il aurait eu le temps d’aller au Biafra chercher un enfant ».

En ce qui concerne l’existence supposée de plusieurs actes de naissance, Ali Bongo a balayé du revers de la main « des fantasmes »: « de fois il y a quelques petits soucis de retranscription, ce n’est pas autre chose », a-t-il dit.



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