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Le « Projet Fils et Faune » pour lutter contre le conflit Homme-Faune
Publié le samedi 13 aout 2016   |  Gaboneco


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© Autre presse par DR
Gestion des parcs nationaux : l’autosatisfaction de Lee White


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Pour parvenir à trouver une réponse pérenne et viable au conflit Homme-Faune, l’Agence Nationale des Parcs Nationaux (ANPN) avec l’appui d’experts kenyans, procède à l’installation de barrières électriques autour des treize parcs nationaux du Gabon. L’annonce a été faite au cours d’une conférence de presse animée par Flore Joséphine Mistoul Yane, Ministre de l’Environnement et des Ressources naturelles, de la Forêt et de la mer et par Lee White, Secrétaire exécutif de l’Agence Nationale des Parcs Nationaux.

« Après un certain nombre d’outils qui n’ont pas marché, les pachydermes sont de plus en plus intelligents au point de passer outre les premiers moyens mis en place pour juguler le phénomène. D’où cette énième solution » a déclaré Flore Joséphine Mistoul-Yane, Ministre de l’Environnement, des Ressources naturelles, de la Forêt et de la Mer pour expliquer l’inefficacité des moyens employés pour régler les problèmes récurrents de conflits Homme-Faune. Pour régler ce conflit, l’Agence Nationale des Parcs Nationaux (ANPN), dans le cadre de sa recherche constante des solutions de lutte contre les dévastations des champs, a initié une nouvelle expérience : l’usage de barrière électrique. Pour se faire, l’expertise kenyane a été sollicitée.

Il s’agit d’installer dans des sites identifiés des barrières électriques sur un linéaire de plus ou moins 5 km par site. Selon cette méthodologie kényane, ce sont des poteaux d’une hauteur de 90 cm, 2 rangs de fils de fer électrifié (tension 7 et 8 000 volts) ainsi que des fils reliés aux piques et pointés vers l’extérieur de la zone à protéger longue de 1-1.2m à 45°, espacé de 40 à 50 cm. Cette technique a pour objectif de contribuer au refoulement de l’immixtion des pachydermes dans les champs agricoles afin de restaurer le bon rapport Homme-Faune et ainsi de permettre le bon développement agricole et économique dans les zones rurales ainsi qu’elle permettra la création d’emplois (30 jeunes sont déjà enrôlés dans ce projet).

Pour expérimenter le projet, 10 sites pilotes à travers le territoire national ont été retenus dont 3 sites prioritaires : Moupia dans le Haut-Ogooué 2,192 km, Andock/Etakanyabé dans l’Ogooué-Ivindo 4, 888 km ainsi que Kazamabika toujours dans l’Ogooué-Ivindo avec 3,300 km en vue de la réception du matériel électrique.

Trois techniciens kenyans supervisent en compagnie d’experts gabonais, les travaux d’installation de ces barrières électriques qui à terme protègeront pas moins de 45 000 éléphants et contribueront considérablement à la réduction du conflit Homme-Faune.

Tony Mur

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