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Nzouba Ndama pour la réduction du nombre de candidats de l’opposition
Publié le samedi 13 aout 2016   |  Gabon Review


Guy
© Autre presse par DR
Guy Nzouba Ndama, président de l`Assemblée nationale


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Au sujet de la candidature unique de l’opposition au scrutin présidentiel du 27 août prochain, Guy Nzouba Ndama a reconnu qu’il s’agit d’une «démarche légitime». D’autant que cette demande traduit l’inquiétude des populations, qui ne veulent pas offrir au pouvoir la justification facile d’un coup de force, à l’issue d’un scrutin à un tour. Disant connaître les forces et faiblesses d’un système qu’il a servi durant 32 ans, l’ancien président de l’Assemblée nationale a proposé une réduction du nombre de candidatures se réclamant de l’opposition. Selon lui, il s’agit de «ne pas tomber dans le piège» supposément tendu par le pouvoir sortant, accusé d’avoir suscité des candidatures de témoignage et de parasitage, destinées à légitimer ses manœuvres.

Guy Nzouba Ndama a proposé de parvenir à deux ou trois candidats se réclamant de l’opposition. «Une candidature unique de l’opposition, oui. Mais il faut que nous connaissions bien notre pays. Et le connaissant parfaitement, je sais qu’on n’est pas encore arrivé à cette étape», a-t-il déclaré. Il s’est donc interrogé sur les conséquences de cette option sur l’attitude de ses soutiens. «Certains ont choisi de me soutenir et pourraient me retirer leur soutien en considérant qu’ils ne l’ont pas fait pour un autre candidat que moi», a-t-il expliqué, affichant un certain optimisme quant à l’adhésion à son projet de société, dont il a présenté les grandes lignes le 12 août courant à la Chambre de commerce à Libreville.

Intitulé «Gabon d’abord, pour gouverner autrement», l’offre politique de l’ancien président de l’Assemblée nationale comprend deux principaux chantiers : l’instauration d’un Etat de droit et l’impulsion d’une nouvelle gouvernance. Faisant le bilan du septennat d’Ali Bongo, il a estimé qu’il «n’a été à la hauteur d’aucun défi».

«Le pays va à la dérive, les caisses de l’Etat ont été vidées, la dette intérieure et extérieure est devenue abyssale, la pauvreté galopante et les injustices criardes (en raison d’une) gouvernance non maîtrisée de l’Etat», a-t-il dit. Il propose donc d’engager des réformes institutionnelles (mandat du président de la République, Cour constitutionnelle, Conseil supérieur de la magistrature et Conseil national de la communication) et des réformes politiques (régime politique, limitation de la puissance publique, définition du statut de l’opposition et de la société civile, révision du système électoral et promotion de la femme).interrogé sur les conséquences de cette option sur l’attitude de ses soutiens. «Certains ont choisi de me soutenir et pourraient me retirer leur soutien en considérant qu’ils ne l’ont pas fait pour un autre candidat que moi», a-t-il expliqué, affichant un certain optimisme quant à l’adhésion à son projet de société, dont il a présenté les grandes lignes le 12 août courant à la Chambre de commerce à Libreville.

Intitulé «Gabon d’abord, pour gouverner autrement», l’offre politique de l’ancien président de l’Assemblée nationale comprend deux principaux chantiers : l’instauration d’un Etat de droit et l’impulsion d’une nouvelle gouvernance. Faisant le bilan du septennat d’Ali Bongo, il a estimé qu’il «n’a été à la hauteur d’aucun défi». «Le pays va à la dérive, les caisses de l’Etat ont été vidées, la dette intérieure et extérieure est devenue abyssale, la pauvreté galopante et les injustices criardes (en raison d’une) gouvernance non maîtrisée de l’Etat», a-t-il dit.

Il propose donc d’engager des réformes institutionnelles (mandat du président de la République, Cour constitutionnelle, Conseil supérieur de la magistrature et Conseil national de la communication) et des réformes politiques (régime politique, limitation de la puissance publique, définition du statut de l’opposition et de la société civile, révision du système électoral et promotion de la femme).

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