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Affaire Belinga : Le silence équivoque de Jean Ping
Publié le jeudi 11 aout 2016   |  Gabon Review


Jean
© Autre presse par DR
Jean Ping au collège Tchorere à Libreville où il a annoncé officiellement sa candidature


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Accusé d’avoir été pesé de son poids pour la cession de la mine de fer à une entreprise chinoise à l’expertise sujette à caution, l’ancien ministre des Affaires étrangères observe le mutisme.

Alors que Gabon Télévision annonce, pour le 11 août courant, un plateau spécial consacré au gisement de fer de Belinga, certains estiment, d’ores et déjà, qu’il s’agira du procès de Jean Ping. Surtout au regard des «révélations» faites par «Les enquêtes de Gabon 24».

Depuis la diffusion de ce documentaire, l’ancien ministre des Affaires étrangères observe le mutisme. Attaqué et mis en cause par de nombreux médias proches du pouvoir, il se refuse à donner sa version des faits, au point certains de ses soutiens en arrivent à se poser des questions. Ne gagnerait-il pas à clarifier son rôle supposé ainsi que celui de son fils dans cette histoire ? L’on relève, en tout cas, que de nombreuses zones d’ombre entourent ce qu’il convient désormais de nommer le «Belingagate».

Selon Gabon 24, en 2007, l’ancien président de la Commission de l’Union africaine aurait œuvré dans l’ombre pour que l’exploitation de ce gisement de fer soit concédée à la société chinoise China machinery engineering corporation (Cmec), adjudicataire du contrat d’exploitation pour une durée de 25 ans au détriment des Brésiliens de Companhia vale do Rio Doce (CVRD). Il se dit que son fils, Franck Ping, déjà cité dans l’«affaire Sinohydro», avait alors introduit cette «petite société de quartier» au Gabon. Bien entendu, cela se serait fait moyennant espèces sonnantes et trébuchantes. «Des mouvements financiers (vers les comptes de Jean Ping et ceux de Franck Ping) ont eu lieu entre décembre 2013 et janvier 2014, juste après que l’Etat gabonais ait payé la Cmec pour la récupération du gisement de Belinga», affirme Gabon 24. Or, il se dit aussi que l’Etat a dû s’acquitter de 35 milliards de francs pour dédommager la Cmec, suite à la résiliation du contrat.

Au-delà de la version des faits des accusés, les deux parties n’ont jusque-là pas choisi la voie judiciaire. En clair, aucune plainte n’a été introduite depuis lors, de part et d’autre. Quand on connaît la promptitude des uns et des autres à faire intervenir la justice, on ne peut que s’interroger. Jean Ping ne devrait-il pas commencer par rompre ce silence inquiétant ?

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