Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Gabon    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Tournée Républicaine : «Port-Gentil souffre, je le sais et je le sens», dixit Ali Bongo
Publié le mardi 9 aout 2016   |  Gabon Review


Tournée
© Présidence par DR
Tournée républicaine : Ali Bongo en mission séduction dans l’Ogooué Ivindo
Mercredi 20 juillet 2016. Makokou. Le Président de la République, Son Excellence Ali Bongo Ondimba était en déplacement dans la province de l`Ogooué-Ivindo où il a rencontré des populations du nord du pays, dans le cadre de sa tournée républicaine.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

À l’étape de Port-Gentil, marquant, le 8 juillet courant, la fin de sa tournée dans l’intérieur du pays, Ali Bongo Ondimba, président de la République, a déclaré : «Port-Gentil souffre, je le sais et je le sens».

Port-Gentil, le chef-lieu de la province de l’Ogooué-Maritime a constitué la boucle de la tournée républicaine qu’effectue le président de la République, Ali Bongo Ondimba, depuis plus de trois semaines à travers le pays. À Port –Gentil où il a tenu un meeting au stade Pierre-Claver Divoungui, Ali Bongo Ondimba a refait le même exercice que dans les autres provinces où il s’est déjà rendu. Ici, l’actualité étant marquée par le drame ayant coûté la vie à 17 personnes dans un accident de circulation à Kango, Ali Bongo Ondimba a dit ses condoléances aux familles des victimes. Il a en outre demandé une minute de silence pour honorer la mémoire de ces Gabonais disparus.

Devant une foule exultant et galvanisée par le maître de cérémonie du jour, le chef de l’Etat, a fait le bilan de son septennat. Il a passé en revue les progrès structurels, infrastructurels qui consacrent aujourd’hui les jalons du développement d’un Gabon qui vise l’émergence d’ici à 2025. Il a comme de coutume axé son discours-bilan sur les routes réalisées, les hôpitaux construits, la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS), l’égalité des chances, etc. Ali Bongo a particulièrement cité le pont sur la Banio et le pont Ozouri qui sont pour lui «deux symboles» d’un pays qui bouge et qui avance. Dès lors, il a utilisé l’image d’un match de football pour expliquer que la première mi-temps est terminée, mais que la partie n’était pas encore achevée. «La deuxième mi-temps va bientôt s’engager. C’est un match que nous devons gagner à la fin du temps réglementaire, sans prolongations, sans penalties», a-t-il déclaré.

Si le pays bouge et que le chef de l’Etat a annoncé qu’il y a eu des avancées significatives à tous les niveaux, il a également dit reconnaître que beaucoup restait à faire. «Malgré tous les efforts, malgré tous les succès que nous avons connus, nous avons encore des compatriotes qui souffrent. Des compatriotes qui sont sur le bord de la route, qui sont au chômage et pour cela, nous devons faire encore plus d’efforts».

Port-Gentil a vraisemblablement été le terrain-test de la popularité d’Ali Bongo dans la province au point que le chef de l’Etat a touché aux questions qui fâchent, à l’instar des licenciements, du chômage et de la précarité galopants dans la cité économique. «Je sais qu’en ce moment, Port-Gentil souffre. Avec la baisse du prix du pétrole, c’est une épreuve de plus qui est devant nous», a déclaré Ali Bongo Ondimba qui a répété : «Port-Gentil souffre, je le sais et je le sens».

Ali Bongo a invité les uns et les autres à ne pas baisser de bras, à ne pas se laisser faire, mais à participer à l’accélération du développement du Gabon. Comme de coutume et dans ses précédents messages, il a mis un point particulier sur la jeunesse, les femmes, la formation, rejetant l’insulte, les vendeurs d’illusion, les menteurs, à qui il a balancé «au diable !». «Je suis venu vous parler de fraternité, de paix et d’amour», a-t-il précisé, fustigeant encore l’usage par un homme politique du pays du mot «cafards».

Dans ce contexte, le chef de l’Etat a dénoncé ce qu’il qualifie de «faux messages envoyés au monde entier», annonçant le chaos prochain dans le pays. «Nous devons rester mobilisés parce que nous sommes en concurrence avec d’autres pays du monde et vous êtes ma force», a déclaré Ali Bongo Ondimba pour qui Dieu est au-devant des choses. À tout le peuple venu assister à son meeting, il a demandé de scander d’une voix commune «Un Dieu ! Un pays ! Un peuple !».

Le meeting de Port-Gentil a été pour Ali Bongo comme un test grandeur de ce que pourrait être sa campagne dans cette ville réputée frondeuse. Ceci d’autant plus que ce sont les terres de Jean Ping, l’un de ses challengers à la prochaine élection présidentielle.

 Commentaires