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Suite aux événements du 9 juillet: Henriqué Mamboundou refait surface
Publié le lundi 8 aout 2016   |  Gabon Review




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Alors qu’on le disait à «Sans-Famille», le président du mouvement «Brakata» a récemment donné de ses nouvelles sur les réseaux sociaux. À la suite de quoi, sa fiancée a été arrêtée le dimanche 7 août courant.

L’air serein, plutôt enjoué mais toujours remonté contre la majorité au pouvoir, Henriqué Mamboundou a refait surface la semaine dernière. Dans une vidéo publiée sur un compte Facebook dénommé «Trop c’est trop», l’ancien animateur de télévision raconte sa version de sa prétendue arrestation, survenue quelques jours après la manifestation contre la candidature d’Ali Bongo, le 9 juillet 2016. Si nombre de ses compagnons ont été arrêtés depuis lors, lui ne l’a jamais été.

Pourtant, une rumeur, le disant incarcéré à la prison centrale de Libreville après son arrestation à Kango, avait circulé. «Je me retrouve au niveau d’Atsibi-Ntsos (dans le deuxième arrondissement de Libreville), je veux récupérer mon téléphone. La police judiciaire passe devant moi. (Le véhicule) gare à quelques pas de moi, et (quelques instants après), ils viennent en courant vers moi. Je pense que si j’avais perdu quelques secondes à réfléchir, ils m’auraient abattu sur place et seraient partis avec mon corps», a-t-il raconté, accusant un des frères du président de la République de chercher à l’éliminer. A l’en croire, les agents lancés à ses trousses n’avaient pas hésité à ouvrir le feu. Il n’aurait eu la vie sauve que parce qu’il aurait glissé dans un ravin, où il se serait retrouvé à «nager dans les immondices» jusqu’à un cours d’eau. Par la suite, il aurait bénéficié de l’aide de deux militaires qui lui auraient clairement exprimé leur aversion de la politique d’Ali Bongo et l’auraient conduit «très loin de Libreville».

Au sujet des événements du 9 juillet dernier, le président du mouvement «Brakata» a justifié l’action des jeunes par leur agacement face aux agissements des agents de police. Entre l’interdiction de tenir leur meeting, la mise en place des barricades, l’organisation à quelques mètres de la célébration du dépôt de la candidature d’Ali Bongo, la confiscation de leur sono, tout était réuni pour que ça dégénère. «On a été forcé de nous retrouver sur la voie publique», a estimé Henriqué Mamboundou, affirmant avoir tout de même tenté de discuter avec les agents des forces de l’ordre. En vain.

Concernant la mission d’observation électorale de l’Union européenne, Henriqué Mamboundou dit ne pas y croire. «Est-ce qu’ils savent réellement ce qui se passe au Gabon, ces gens», s’est-il interrogé, regrettant que les membres de cette mission dorment dans des hôtels, roulent carrosse. «A la fin de élection, ils diront que (celle-ci) s’est globalement bien passée, à part quelques irrégularités, et donc l’élection sera validée. Ils le disent dans tous les pays. J’ai l’impression que leur discours est déjà écrit».

Le mouvement «Bakata», créé en avril 2016, se donne pour mission de convaincre les jeunes de refuser la candidature d’Ali Bongo. Son leader, Henriqué Mamboundou, a toujours justifié cet appel par l’assertion selon laquelle le président de la République sortant aurait acquis la nationalité gabonaise.

Aux dernières nouvelles, confirmées par les alertes lancées sur les réseaux sociaux, une certaine Lorna Okome, présentée comme la fiancée du leader de «Bakata», a été mise aux arrêts par la Police judiciaire, ce dimanche 7 août en fin d’après-midi.

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