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Présidentielle 2016 : L’estocade d’Ali Bongo Ondimba aux démissionnaires du PDG
Publié le vendredi 5 aout 2016   |  Gaboneco


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© Présidence par DR
Son Excellence Ali Bongo Ondimba, Président de la République du Gabon


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Dans les colonnes de l’hebdomadaire Jeune Afrique, Ali Bongo Ondimba, Président de la République sortant et par ailleurs candidat à la présidentielle du 27 du mois en cours, a minimisé l’impact des démissions en cascades d’anciens pontes du PDG. « Leur départ est une bénédiction pour le PDG, une malédiction pour l’opposition », dixit Ali Bongo Ondimba.

Ils ont pour la plupart travaillé aux côtés de feu Omar Bongo Ondimba et ont milité des années voire des décennies entières au Parti Démocratique Gabonais (PDG). Certains d’entre eux ont vu ce parti naître. Jusqu’à un passé récent, certains opposants de l’actuel locataire du palais du bord de mer occupaient des postes de Président d’institution, Ministre et Directeurs Généraux. Seulement depuis deux ans, plusieurs d’entre eux ont abandonné le navire PDG pour rallier les rangs de l’opposition, fustigeant au passage l’actuelle gestion du pays. Voilà, résumé sommairement, l’actuelle configuration de la sphère politique gabonaise, essentiellement bipolarisée.

De son côté, Ali Bongo Ondimba tout en reconnaissant que tout n’a pas été parfait durant le septennat qui s’achève brigue de nouveau les suffrages du peuple. C’est pourquoi, il reconnaît que l’un de ses plus grands manquements est de « n’avoir pas maintenu le rythme dans la réalisation des réformes attendues ». Et s’il venait à être réélu, il compte s’appesantir sur la bonne gouvernance et la promotion de l’emploi, particulièrement celui des jeunes.

Revenant sur les démissions en cascade enregistrées au sein du « Parti de masse », (Ndlr : le PDG tel que l’appelle ses militants), son patron soutient de façon voilée que la formation politique a été débarrassée des « brebis galeuses ». « Leur départ est une bénédiction pour le PDG, une malédiction pour l’opposition », a déclaré Ali Bongo Ondimba à nos confrères de Jeune Afrique.

Pour lui, le départ de Jean Ping, Guy Nzouba Ndama, Casimir Oyé Mba, Raymond Ndong Sima, Léon Paul Ngoulakia et les autres a permis au parti de se restructurer, de resserrer les liens intergénérationnels et de donner la chance à une nouvelle génération de dirigeants, essentiellement jeunes. « Les caciques qui nous quitté pour le camp d’en face ne souhaitent pas, malgré leur âge et leurs mauvais résultats, céder la place aux jeunes », déclare-t-il avant de rajouter que « le PDG est plus fort qu’il y a un ou deux ans ».

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