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Présidentielle 2016 : candidature d’Ali Bongo Ondimba, la question préjudicielle !
Publié le jeudi 4 aout 2016   |  Gaboneco


MOUKAGNI-IWANGOU,
© Autre presse par DR
MOUKAGNI-IWANGOU, Président de l’Union du Peuple Gabonais (UPG)


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Après avoir été débouté par la Cour constitutionnelle qui a rejeté leurs recours, les opposants gabonais qui semblent déterminer à aller jusqu’au bout de leur logique, auront-ils gain de cause, là est toute la question, remettent ça avec l’audition ce jour de deux parmi ceux qui ont la certitude qu’Ali Bongo Ondimba n’est pas Gabonais, n’est pas fils de Joséphine Kama Dabany et n’est donc pas éligible aux fonctions de Président de la République au Gabon.
Pourvu qu’ils apportent cette fois-ci des preuves irréfutables, celles qu’attendent les juges constitutionnels depuis longtemps, Luc Bengone Nsi et Jean-de-Dieu Moukagni Iwangou entendent confondre tous ceux qui soutiennent la candidature d’Ali Bongo Ondimba, prolongeant ainsi le feuilleton de la question de l’identité du Président gabonais sortant. Qui a déjà vu défiler du beau monde devant Marie-Madeleine Mborantsouo et ses collègues, sans succès ! Comment alors ces deux Messieurs dont l’un part avec les faveurs d’être du corps judiciaire vont-ils s’employer à démontrer ce qui semble n’être aujourd’hui qu’un débat de seconde zone tant toutes les institutions chargées de l’organisation de l’élection présidentielle l’ont contourné intelligemment, c’est-à-dire en se servant des arguments en leur possession, arguments juridiques du reste ?

Certes, depuis quelques temps, l’on entend de plus en plus parler de plusieurs stratégies de l’opposition pour empêcher Ali Bongo Ondimba de gouverner une nouvelle fois le Gabon, mais au vu de la posture qu’il adopte et de l’assurance que lui témoignent tous ceux qui semblent l’adouber, les opposants qui ont maintes fois peiné à solidifier le socle sur lequel repose leur foi, peuvent-ils déjouer enfin les pronostics au point de faire reculer les poutres du pouvoir si ce n’est les briser ? Car, s’il est bien facile d’avancer qu’Ali Bongo Ondimba n’est pas le fils biologique de Joséphine Kama Dabany et d’Omar Bongo Ondimba, il est plus difficile de le prouver scientifiquement, si ce n’est conduire le chef d’Etat gabonais vers un test d’ADN.

Le temps, même s’il accepte une telle proposition, est-il encore favorable pour effectuer cet exercice ? Bien entendu que non, alors à quoi sert-il de poursuivre sur cette lancée, plutôt que de se préparer à affûter ses armes pour la bataille électorale qui s’annonce épique, tant on entend plus d’un avancer que cette fois ne sera pas comme 2009 ? Qu’est-ce à dire ? Il y a comme une nébuleuse autour de la question, car même si l’on nous dit, sourire sous cap, que la voie de la violence n’est pas celle que privilégient pour diverses raisons les opposants, elle peut à la longue, il faut le craindre et le repousser, constituer la solution qui permettrait au peuple gabonais de recouvrer, comme n’ont de cesse de le répéter tous ceux qui sont touchés par la fibre patriotique, son honneur et sa dignité.

L’opposition ne trouve-t-elle pas opportun de faire bloc autour d’un seul candidat pour non seulement maximiser ses chances de réussite, mais aussi déceler dans ses rangs, ceux aux yeux de qui le développement du Gabon ne représente qu’une vaine expression. De plus, cela pourrait éviter l’émiettement des suffrages et les abstentions qui semblent habiter certains esprits qui ne voient pas d’un bon œil le jeu auquel les ont habitué les opposants qui, selon eux, manquent de logique, de franchise et de droiture pour penser les satisfaire. Ils sont en effet de plus en plus nombreux, les Gabonais qui pensent que les hommes politiques passent le plus clair de leur temps à se foutre des populations qu’ils appauvrissent à travers les actes qu’ils posent au quotidien. Si l’opposition considère que le mal, c’est Ali Bongo Ondimba, pourquoi depuis qu’elle développe sa guerre des ego, n’a-t-elle pas songé à son unité en vue de l’éradiquer ?

Dounguenzolou

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