Gabon : Jean Ping recrute Zibi Abeghe pour semer le chaos pendant et après l’élection #aLibreville

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Gabon : Jean Ping recrute Zibi Abeghe pour semer le chaos pendant et après l’élection

Publié le mardi 2 aout 2016 | Times Gabon

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Après sa démission du Parti démocratique gabonais (PDG), Jean Ping est la première personnalité de l’opposition gabonaise que Bertrand Zibi Abeghe a rencontré. C’est lourd de sens pour ceux qui connaissent minutieusement l’ex-député de Bolossoville. Dans l’interview complaisant qu’il a accordé à Patrick Ceyrano de TV+, il s’est présenté comme un héros. Il a donné sa version de son parcours politique. Jamais, il n’a été contredit par le journaliste et à aucun moment ce dernier n’a poussé Bertrand Zibi Abeghe dans ses retranchements en proposant des arguments contraires. Une vidéo, réalisée par “L’œil de la street” fait le buzz sur la toile. Mba Ndong Judicaël, un ex-capiste, plus connu sous le sobriquet d'”Awouzou”, a côtoyé l’ex-député de Bolossoville dans les années 90. Il fait des révélations qui font froid dans le dos.

À l’orée du multipartisme au Gabon, Bertrand Zibi Abeghe était au cœur de l’instrumentalisation de la jeunesse. Par sa faute, beaucoup de jeunes ont été emprisonnés, d’autres ont perdu la vie. Selon Awouzou, le départ de Zibi aux États-Unis d’Amérique était juste parce qu’il était recherché par les jeunes de la rue. Après leur avoir fait porter le chapeau, il a fuit avec leur argent. Il compare Zibi à un serpent et invite la jeunesse à ne pas commettre l’erreur fatale de le suivre dans son aventure destructrice. ” Avec lui, certains jeunes seront arrêtés et mis en prison. D’autres vont mourir. Et il vous dira que c’est X personne qui gère ça “, ajoute Awouzou l’ex-capiste. Étant lui-même une victime de Bertrand Zibi Abeghe dans sa jeunesse et le connaissant très bien, Mba Ndong Judicaël n’a pas été surpris de voir qu’il s’est d’abord rendu chez Jean Ping après sa démission. Selon lui, Jean Ping l’a recruté pour créer l’ambiance chaotique qui a prévalu dans les années 90 en 2016. Mettre en place un climat d’instabilité en demandant aux jeunes de casser les magasins, de brûler les voitures et de piller les pauvres gens.

En écoutant parler l’ex-député de Bolossoville en “Toli Bangando”, on se croyait dans un cirque. Il croyait être proche de la jeunesse de cette manière. Tant s’en faut, il s’est éloigné à grande vitesse. Grâce à Awouzou, son masque est tombé. Casser, brûler et piller ne font pas partie des ambitions de la jeunesse gabonaise. Le plan machiavélique du tandem Ping-Zibi ne fonctionnera pas en 2016 et jamais.

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