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Période électorale : quid du professionnalisme des journalistes ?
Publié le mardi 2 aout 2016   |  Gaboneco


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© aLibreville.com par S. DABO
Vote lors des élections couplées présidentielle/législatives du 29 novembre
Dimanche 29 novembre 2015. Burkina Faso. Les Burbinabès participent aux élections couplées présidentielle/législatives.


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Depuis quelques semaines, le Gabon en général, Libreville, la capitale, en particulier, devient le centre des enseignements en journalisme concernant la période électorale. Acte que l’on salue tous, mais qui donne parfois l’impression que s’il y a une chose récurrente chez les professionnels de la communication que sont les journalistes, ce sont hélas les dérapages, délits de presse, et autres omissions des règles déontologiques et éthiques, que dire de la Charte ? Doit-on revenir sur l’essentiel, les fondamentaux allions-nous dire, dans l’exercice de la profession de journaliste ? Analyse.
Le journalisme qui est défini comme un métier de culture générale qui consiste en la collecte, le traitement et la diffusion de l’information, est aujourd’hui pratiqué par de nombreux amateurs et profanes certes, mais souffre également d’une mauvaise réputation, œuvre de professionnels foulant au pied les règles fondamentales. C’est ce qui donne du sens au rendez-vous convoqués par les autorités gabonaises avec la participation d’organismes internationaux. Malheureusement, le constat est que ceux- ci constituent une fois de plus des occasions pour les organisateurs de s’en mettre plein les poches et pour les participants d’empocher des per-diem sans la moindre conviction que les séminaires auxquels ils sont conviés, bien qu’ils soient orientés aux dires de bon nombre, sont d’une certaine utilité, car comment concevoir qu’un journaliste de média public ou privé en soit à ignorer ce que cela signifie ? En effet, l’on observe souvent un exercice partisan de leur métier par la plupart des professionnels des médias dits publics et privés qui les empêche d’être à la hauteur des attentes et d’adopter une posture pluraliste qui commande que tous les sons de cloche soient perceptibles afin d’accorder au peuple souverain, si l’expression a encore sa résonnance d’antan et répond toujours au sens étymologique qu’on connait tous, pour ne pas dire à l’acception que les juristes et autres spécialistes du droits en ont.

A période exceptionnelle, mesures exceptionnelles, mais…
La période électorale est une période dite sensible et exceptionnelle, c’est pourquoi, le journaliste en tant qu’agent du développement doit avoir à cœur de ne pas faire basculer le pays dans le chaos, malgré les multiples tentations de politiques quelquefois mal inspirés au nom de l’intérêt personnel. En clair, le journaliste doit se départir de l’idée selon laquelle l’observation d’un minimum d’indépendance dans son travail quotidien est une attitude vaine, car comment pourra-t-il justifier que ses travers soient à l’origine de nombreux maux comme cela s’est déjà vu ailleurs. Laissons aux politiciens jouer leur partition, jouons la nôtre et les vaches seront mieux gardées. Ne nous mêlons pas du jeu politique que nous ne maîtrisons que très peu souvent, à preuve, les multiples surprises que nous font vivre ses chantres du progrès et du développement à travers leur projet de société.

Le journaliste a une carrière, un métier à défendre, celui même sur la base duquel il est jugé tous les jours que Dieu fait, ce pourquoi il lui est recommandé d’être lui-même en tant qu’il doit respecter les règles d’exercice de la profession. Faut-il qu’on le lui rappelle de tout temps pour qu’il sorte d’un long rêve, donnant l’impression d’avoir longtemps été endormi par on ne sait quelle pilule ? D’accord pour des enseignements aux allures de rappel et de pédagogie, mais pas avec ceux qui ressemblent énormément à de la manipulation au vu de ce qui ressort des bouches de nombre de participants peut-être navrés par le fait que les périodes festives sont celles qui créent le plus d’engouement chez nos journalistes qui, une fois le séminaire terminé, s’en retournent dans leur rédaction comme ils sont sortis, c’est- à- dire sans la moindre idée de justice et d’équilibre dans le traitement de l’information. Et pourtant, ce ne sont pas les exemples qui manquent pour nous édifier sur ce que les dérapages et de telles attitudes ont causé comme incidents sur les plans socio-politiques dans plusieurs Etats du continent.

Dounguenzolou

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