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Léandre Bouloubou imagine le Gabon
Publié le lundi 1 aout 2016   |  Gabon Review


Léandre
© Autre presse par DR
Léandre Bouloubou, coordinateur général du programme de la Gabonaise des réalisations des activités et des initiatives des nationaux engagés (GRAINE)


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En marge de la signature, par diverses associations de l’adhésion à la plateforme Imagine Gabon, soutenant l’action d’Ali Bongo Ondimba, son président Emmanuel Léandre Bouloubou, s’est prêté à une interview express avec Gabonreview.

Gabonreview : Imagine Gabon, qu’est-ce que c’est, qui sont ses membres et que vise cette association ?

Léandre Bouloubou : L’association a décidé d’accompagner le chef de l’Etat, pour ce septennat, pour la mise en œuvre du programme pour l’égalité des chances. Ce n’est pas seulement une affaire de président. C’est une affaire de tout le monde. Nous, les cadres, sommes souvent attentistes, timorés et nous ne nous préoccupons pas d’aider le président de la République dans la mise en place de ce programme comme on l’a constaté avec l’Avenir en confiance. Cette fois, on s’est dit que nous descendrons dans l’arène. Nous prendrons notre place en première ligne afin de ne plus être que dans les bureaux. Nous avons donc décidé d’être sur le terrain pour accompagner ce programme afin qu’il soit une réussite. C’est notre contribution pour que ce programme impacte les populations et particulièrement les jeunes. Comme à dit Abraham Lincoln, «tout est dans l’adhésion». Si les cadres n’adhèrent pas au programme de l’égalité des chances, il n’y aura aucune chance que cela aboutisse. Il faut donc fédérer les cadres, les amener à participer pour créer le déclic mental, pour qu’on change de paradigme. Nous devons imaginer autre chose que ce que nous avons aujourd’hui. Il faut que le génie créateur de la jeunesse soit libéré afin que cette jeunesse puisse créer son propre futur.

L’association se crée un mois avant le début de la campagne présidentielle. Ne s’agit-il pas tout simplement d’un instrument électoraliste ?

C’est une crainte qui revient à chaque fois. Nous ne voulons pas être une association opportuniste. Il faut aussi qu’il y ait un contexte pour parfois prendre une décision. S’il n’y a pas de contexte, il n’y a pas de prétexte. La campagne est un bon prétexte pour mettre en place cette plateforme. Bien sûr, nous devons veiller à ce qu’elle existe après l’élection. Cependant, on ne peut pas nous reprocher de créer quelque chose parce que nous sommes en période de campagne. Ce qui est sûr, c’est que cette plateforme doit perdurer même après la campagne électorale.

Vous vous voulez courroie de transmission entre les décideurs et les jeunes. Qu’allez-vous faire pour que cela puisse marcher puisqu’on peut dire que c’est du déjà vu ou entendu, sans suite ?

Nous avons remarqué qu’au cours du premier mandat, il y a un certain nombre de mesures et de décisions qui ont été prises en faveur de la jeunesse. Malheureusement, elles n’ont pas toujours impacté véritablement la vie de cette jeunesse. Nous voulons faire du lobbying, nous voulons être un think thank, nous allons proposer des choses. Nous allons pousser. Comme a dit le président lui-même, nous allons mettre la bonne pression pour que les choses bougent. Vous savez, les décisions sont délicates, difficiles à mettre en œuvre. Nous nous proposons donc d’être l’avocat de cette jeunesse, de porter toute l’ambition de cette jeunesse, surtout celle défavorisée, pour les bonnes décisions prises par les autorités puissent les atteindre directement. Parfois ces décisions trainent dans les administrations, dans les institutions, et il simplement que quelqu’un se charge de faire bouger les choses. Cela ne viendra pas tout seul.

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