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Réseaux françafricains : Robert Bourgi distribue des bons points
Publié le samedi 30 juillet 2016   |  Gabon Review


Robert
© Autre presse par DR
Robert Bourgi, avocat au Barreau de Paris


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Dans une récente interview publiée par La Loupe, l’avocat franco-sénégalais s’en prend à certaines personnalités, réputées proches du président de la République.

Dans une interview publiée le 29 juillet courant par l’hebdomadaire La Loupe, Robert Bourgi répond à ses détracteurs, notamment Etienne Massard. Qualifié de «personnage fort douteux» et de «maître chanteur» par le secrétaire général de la présidence de la République, le sulfureux avocat franco-sénégalais a semblé mépriser son vis-à-vis. «J’attendais d’être reçu par Maixent Accrombessi au palais quand est arrivé un homme fort élégant, parlant un français fort châtié. Il m’a dit «bonjour, je suis le nouveau secrétaire général de la présidence de la République». Je n’ai vu cet homme qu’une seule fois», a-t-il raconté, ajoutant : «Le langage utilisé par cet homme (…) n’était pas digne d’un secrétaire général de la présidence de la République»,

Le sulfureux avocat franco-sénégalais a eu des mots tout aussi dévalorisants pour décrire ses relations avec Alain-Claude Billie-By-Nzé et Mathias Otounga Ossibadjouo, respectivement ministre de la Communication et ministre de la Défense nationale : «Je n’ai jamais eu l’occasion de revoir Billie-By-Nzé. Je le revois, il y a quelques années, sortant avec perte et fracas du bureau d’Omar Bongo Ondimba et j’entends encore Omar Bongo Ondimba dire : «Sale voyou, en prison !». Etre insulté par pareil homme, c’est peut-être un encouragement. Et je pense que cet homme devrait réfléchir à deux ou trois fois avant d’ouvrir la bouche. J’ai dans mon bureau, ici, une photo le montrant écroué à la prison centrale de Libreville. C’est tragique, vraiment tragique que le président de la République gabonaise ait dans son gouvernement un ancien forçat. Quant à un certain Mathias Otounga, la rare fois où j’ai vu cet homme, je sortais du bureau de Maixent Accrombessi. Quand il m’a vu, il s’était plié pratiquement en deux pour venir me saluer. Mais «la bave du crapaud n’atteint pas la blanche colombe que je suis»», a-t-il témoigné.

Revenant sur la situation sociopolitique du Gabon, Robert Bourgi a réaffirmé sa crainte de voir les choses déraper. «Ali, fais attention ! Ali, fais attention ! Lorsque ça dérape, il arrive un moment où tu ne pourras plus rien contrôler», a-t-il lancé à l’endroit du président de la République, accusé de faire un usage excessif de la force publique.

Robert Bourgi ne s’est pas fait beaucoup d’amis dans l’entourage d’Ali Bongo. Certains l’accusent d’imposture et de chercher à revenir dans les bonnes grâces du président de la République. Né au Sénégal, il se définit comme l’héritier spirituel de Jacques Foccart, personnage central de la «Françafrique». Il a longtemps travaillé de façon officieuse pour des chefs d’Etat français, notamment Jacques Chirac et Nicolas Sakozy, dont il gérait les relations avec certains présidents africains, parmi lesquels Omar Bongo Ondimba. Depuis quelques années, ses rapports avec la présidence de la République se sont fortement détériorés.

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