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Tournée républicaine : à Koulamoutou, Ali Bongo parle de «Judas»
Publié le mardi 26 juillet 2016   |  Gabon Review


Ali
© Autre presse par DR
Ali Bongo Ondimba en campagne à Koulamoutou
25 juillet 2016.


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Le président de la République, Ali Bongo Ondimba, a entamé le 25 juillet courant la troisième manche de sa tournée républicaine par la ville de Koulamoutou où il s’en est de nouveau pris à quelques adversaires politiques, traitant l’un d’eux de «Judas».

Au pas de charge, après l’Ogooué-Ivindo et du Woleu-Ntem, le chef de l’Etat est désormais lancé dans la troisième étape de cette tournée à travers laquelle il entend communier avec les populations. Ses valises et celles de sa délégation ont donc été posées à Koulamoutou, le chef-lieu de la province de l’Ogooué-Lolo. A cet effet, un important meeting a été organisé au stade Jean Stanislas Migolet, ce 25 juillet.

Comme dans les autres villes, son discours est resté centré sur la paix, l’unité nationale, le développement, les infrastructures, les hôpitaux, les écoles, la formation, les jeunes et les femmes. «Nous avons avancé, mais nous allons encore aller un peu plus vite pour nos compatriotes qui souffrent, qui vivent dans la précarité», a déclaré Ali Bongo Ondimba avant d’ajouter : «pour qu’on continue d’avancer ensemble, je suis venu vous dire que la route vers l’émergence n’est plus très loin. 2025, c’est dans 10 ans». Le chef de l’Etat a rappelé aux jeunes et aux femmes qu’il faut désormais être formé pour prétendre réussir. Il a ainsi fait montre de sa volonté de rompre avec les habitudes fondées sur le favoritisme afin de prôner l’Égalité des chances pour tous les Gabonais. «Pas de formation, pas de métier», a martelé Ali Bongo.

S’adressant particulièrement aux jeunes, Ali Bongo Ondimba a déclaré : «mes jeunes compatriotes, l’avenir est à vous. L’émergence, c’est pour vous. Il faut aller à l’école, il faut se former». Il leur a rappelé que le Gabon est dans un monde en pleine compétition et le pays et ses hommes doivent se battre pour rivaliser avec les meilleurs. Dans ce contexte, il souhaite une nation unie. «C’est ce dont on a besoin pour notre pays. On n’a jamais rien construit dans la division. On ne va pas développer le Gabon en se déchirant, en se battant», a énoncé le chef de l’Etat.

L’autre pôle de son intervention était axé sur les hommes politiques, notamment ceux qui passent à ses yeux pour «des ingrats», voire des «traitres». L’un d’entre-eux a même été traité de «Judas». Les observateurs ont vite fait de relever qu’il s’agissait de l’ancien président de l’Assemblée nationale, Guy Nzouba Ndama, qui a rendu son tablier de hiérarque du parti au pouvoir, le PDG, avant de remettre celui de président de la deuxième chambre du Parlement gabonais. Nzouba Ndama a emporté armes et bagages dans l’opposition fédérant autour de lui le courant dissident du PDG baptisé «Héritage et Modernité». Il sera d’ailleurs leur porte-étendard à la prochaine élection présidentielle.

Expliquant en quoi il est semblable à Judas, Ali Bongo Ondimba a indiqué : «lui, il a vraiment fait fort. Toutes ces années, tout a été bien», a ironisé le président de la République racontant qu’une «semaine avant sa fameuse déclaration», il était dans son bureau et «je lui dis qu’il était absent pendant le Congrès. Il répond, j’ai pensé venir, mais j’ai fait demi-tour». «Il n’était pas malade, il était en bonne santé puisque je lui ai posé la question et il m’a répondu qu’il n’était pas malade», a lâché le président de la République. «Nous avons même discuté des plans de la campagne. Tout cela a été discuté avec moi. Et une semaine après il fait une déclaration et il m’a envoyé une lettre qu’il n’a même pas attendu que je reçoive. Il n’a même pas eu de courtoisie à mon égard et il a fait sa déclaration. Voilà ce que j’appelle le manque de courage. C’est ce que j’appelle être Judas», a déclaré Ali Bongo Ondimba sans jamais citer de qui il parlait.

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