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Développement sans dettes : les propositions de la CNUCED
Publié le lundi 25 juillet 2016   |  Gaboneco


Mukhisa
© Autre presse par DR
Mukhisa Kituyi, Secrétaire général de la CNUCED


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La dette encore appelée emprunt demeure la formule privilégiée des nations africaines pour financer leur développement. Une pratique lourde de conséquences et décriée par la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced) qui soutient mordicus que des solutions alternatives existent bel et bien.
De nombreux Etats africains recourent à l’emprunt. On peut d’ailleurs affirmer sans ambages que l’emprunt constitue la formule de financement favorite, de leur développement tous azimuts. Une pratique à laquelle n’échappe pas le Gabon.Pour la seule année 2016, le Gabon projette son quota d’emprunt à 1645 milliards de francs CFA. Un chiffre qui inquiète puisque depuis les trois dernières années, le pays s’est accommodé à ce type de financement. Se pose donc la question de la viabilité financière.

« Emprunter peut permettre d’améliorer la vie des populations. Mais la dette est dangereuse quand elle n’est pas soutenable », fait remarquer le Secrétaire général de la CNUCED dans un récent rapport sur le développement économique en Afrique.

La meilleure formule pour les autorités des Nations unies, consiste à ignorer un tant soit peu la formule de financement par la dette et diversifier ses ressources pour en tirer meilleur profit. La dette moyenne du continent enregistre un bond de 10% au cours de la période 2011 et 2013. Sur les années à venir, il faut s’attendre à des pics plus importants.

Recommandations

Miser sur la diaspora, développer davantage des partenariats public-privés (PPP) et renforcer la lutte contre les flux financiers illicites, voilà les propositions miracles préconisées par la CNUCED pour en venir à bout de la dette. Encore faut-il de l’ambition et de la rigueur aux dirigeants africains pour mettre en exergue ces fondamentaux.

S’agissant par exemple de la corruption, de nombreux rapport montrent que l’Afrique perd une partie importante de ses revenus en raison de ces pratiques. « Les flux financiers illicites ont fait perdre 854 milliards de dollars au continent africain entre 1970 et 2008, soit 22 milliards par an », dévoile le rapport.

Certes, les traces au Gabon de ce type de pratique sont souvent flouées mais le cas du scandale Swiss Leaks dévoilé il y a moins de deux ans par le Consortium international des journalistes d’investigations (CIJI) montre qu’en la matière le pays n’est pas épargné.
Des fonds, des sources de financements négligés existent, pourquoi ne pas les faire valoir alors et oublier peu à peu l’idée des emprunts ?

3M

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