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Violence policière : L’USP projette une plainte à la CPI
Publié le lundi 25 juillet 2016   |  Gabon Review


Albert
© Autre presse
Albert Ondo Ossa, président de l’USP


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Les membres de l’Union sacrée pour la patrie (USP), certains leaders de l’opposition et les candidats à la prochaine présidentielle entendent saisir la Cour pénale internationale, pour les violences policières subies le 23 juillet 2016.

La «marche patriotique» du 23 juillet dernier a tourné au vinaigre pour l’Union sacrée pour la patrie (USP), un ensemble de personnalités politiques proches de l’opposition et certains candidats à la présidentielle d’août prochain. Pour avoir fait les frais des violences policières à l’entame de cette manifestation qui se voulait pacifique, les initiateurs de cette action entendent traduire le président de la République devant le Tribunal pénal international de La Haye. «J’ai les preuves que la police a tiré à balles réelles sur une population à mains nues. Mieux nous avons vérifié les fumigènes qui nous ont été chargées. Ce sont des fumigènes antidatés, autrement dit nous ne sommes pas à l’abri des maladies. Nous prendrons toutes les dispositions nécessaires pour saisir la Cour pénale internationale parce que c’est inadmissible», a soutenu le coordonnateur de l’USP, le 23 juillet 2016, après la dispersion de la manifestation.

En décidant de condamner les voies d’accès menant au rond-point de la cité de la Démocratie et en assiégeant cette place publique, à la veille de la manifestation annoncée 72 heures avant, les forces de sécurité étaient censées dissuader la population à renoncer à cette marche. Mais, face à la détermination ou à l’entêtement de l’opposition, les hommes en treillis ont opté pour leur dispersion par la force. «Le pouvoir, face à une population à mains nues, a programmé de tuer, d’assassiner les leaders de l’opposition. Ce qui est inadmissible», a fustigé Albert Ondo Ossa.

Selon le coordonnateur de l’USP, il s’agit pour son camp de mener une guerre démocratique avec les moyens démocratiques que reconnaît la constitution (marches, sit-in, meetings). En choisissant, pour ce round, de se mettre au premier plan, les leaders politiques et acteurs de la société civile souhaitaient préserver la jeunesse, selon les mots d’Albert Ondo Ossa. La jeunesse, «c’est l’avenir de notre pays. S’il y a des gens qui doivent mourir, c’est nous et nous préservons l’avenir de notre pays», a-t-il affirmé. «Nous vaincrons le pouvoir inique d’Ali Bongo Ondimba qui est un dictateur. Aucune dictature au monde n’a pu venu à bout d’un peuple déterminé», a assuré le coordonnateur de l’USP.

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