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Infrastructures routières : le gouvernement met les entreprises sous pression
Publié le jeudi 21 juillet 2016   |  Gabon Economie


Route
© Autre presse par DR
Route de Mouila-Ndendé


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Le ministre d’Etat en charge des Infrastructures, des Travaux publics et de l’Aménagement du territoire, a commandé aux entreprises adjudicataires du programme de réhabilitation des voiries urbaines de Libreville et de 5 autres villes de l’intérieur du pays le respect strict des cahiers de charges.

Lors de la conférence de presse qu’il a animée le 18 juillet à son cabinet, Jean Pierre Oyiba, attirant particulièrement l’attention des sociétés récalcitrantes, a rappelé aux responsables des entreprises adjudicataires des travaux de voiries publiques que celles-ci « doivent respecter leurs engagements ». Le 16 juillet déjà, le responsable des TP s’était rendu dans les communes de Libreville, de Ntoum et sur l’axe Ntoum-Kougouleu, sur la route nationale n°1, pour toucher du doigt l’effectivité des travaux en cours.

« Sur la Nationale 1, nous avons tous constaté que les travaux s’accélèrent. Progressivement, et ce conformément aux instructions du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, les entreprises Colas, Entraco, Fhec, Socoba EDTP et bien d’autres font de leur mieux pour les voiries urbaines et tout le réseau routier national », s’est réjoui Jean Pierre Oyiba. Toutefois, il a invité ces sociétés à accélérer le rythme d’exécution des travaux.
Pour le lancement de ces ouvrages qui entrent dans le cadre du vaste programme de réhabilitation des voiries urbaines, le gouvernement gabonais a consacré 65 milliards de FCFA. Les entreprises adjudicataires ont déjà perçu 30% de ce montant. Des avances qui devraient leur permettre d’accélérer la cadence de la réalisation des ouvrages.

Entamé dans les villes de Libreville et ses environs, Port-Gentil, Lambaréné, Oyem, Franceville et Mouila, ce programme vise, sur 183 km, la réhabilitation des voies existantes et l’ouverture de certains axes devant permettre de désengorger la circulation, surtout dans les grandes métropoles comme Libreville et Port-Gentil confrontées au problème récurrent d’embouteillages.
Les chantiers avaient été fermés entre-temps à cause de la conjoncture économique, mais sont actuellement relancés sur toute l’étendue du territoire national. Cette descente sur le terrain a par ailleurs permis à Jean Pierre Oyiba de relever certaines insuffisances dans l’exécution des travaux par une des entreprises adjudicataires. Il n’a pas manqué de tancer SOCOBA EDTP qui s’occupe de l’axe Ntoum-Kougouleu : « Nous demandons à cette entreprise de mettre davantage le pied sur l’accélérateur pour faciliter la fluidité de la circulation sur cet axe… ».

Par ailleurs, il a condamné l’incivisme de certains usagers de la route qui se donnent du plaisir à boucher des pistes d’évacuation d’eau, occasionnant ainsi des inondations et la dégradation des chaussées.
A Libreville, le ministre et sa délégation ont observé la cadence satisfaisante de construction de la voie secondaire reliant l’échangeur d’Awendjé et la voie express. A Plein-ciel aussi où les travaux de construction de la passerelle permettant aux populations d’accéder de part et d’autre de la voie express vont bon train. L’occasion pour le patron des TP de préciser que « le gouvernement a pris l’engagement de construire, avec l’appui de la société FHEM, des passerelles d’Awendjé jusqu’au niveau de l’ex-lycée d’Etat de l’Estuaire. Cela pour éviter les nombreux accidents que nous enregistrons sur ce tronçon ».
« Ces travaux iront à leur terme », a finalement rassuré le ministre d’Etat en charge des Travaux publics qui bat en brèche les critiques selon lesquelles ce programme des voiries urbaines revêt un caractère électoral. L’opposition soutient que le projet s’arrêtera après l’élection présidentielle du 27 août prochain. Certains travaux engagés seront livrés dès décembre 2016, et l’ensemble du programme est prévu pour s’achever en fin 2017, a certifié Jean Pierre Oyiba.

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