La peur au ventre : certains candidats prôneraient-ils maintenant le boycott ? #aLibreville

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La peur au ventre : certains candidats prôneraient-ils maintenant le boycott ?

Publié le jeudi 21 juillet 2016 | Times Gabon

© Autre presse par DR
Présidentielle 2016 : la coalition des candidats de l’opposition à la Cour constitutionnelle ce lundi

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- 19/7/2016

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Election présidentielle 2016

Sentant le sol désormais se dérober sous leurs pieds, et surtout que toutes leurs stratégies diaboliques ont connu un échec, des candidats de l’opposition qui savent d’avance que la campagne électorale ne sera pas une mince affaire, n’auraient plus toute leur tête, quant à s’aventurer encore. Parce qu’il y en a dans le troupeau des aboyeurs, qui rassurés par on ne sait quel augure, estimaient que le dossier du chef de l’Etat et candidat à sa propre succession allait être retoqué par la CENAP, et que cela leur ouvrirait le boulevard, pour arriver dans un fauteuil au palais du Bord de mer.

Malheureusement, tous ces plans sortis de leurs cerveaux embrouillés n’ont pas donné satisfaction. Mieux, l’annonce des candidatures remplissant les critères édictés par la CENAP, a fini par convaincre certains candidats acharnés et hystériques qu’ils n’avaient plus d’illusion à se faire. Et que le chemin qui mène à la Présidence de la République, était désormais plus compliqué qu’il ne paraissait. Car, Ali Bongo Ondimba, au cours de sa tournée républicaine, en seulement trois provinces visitées a déconstruit l’argumentaire des opposants. Des vérités qui font beaucoup mal à des candidats qui pensaient avoir la vérité de leur côté, en allant distiller le mensonge auprès des Gabonais de l’intérieur du pays.

D’où, les événements successifs sur le terrain commencent par ramener dans le réalisme politique certains candidats. Lesquels, par leurs relais habituels, ont comme déjà dressé le drapeau blanc, en parlant en filigrane d’un possible boycott. Quand certains parlent s’il faut aller voter sur l’évidence, d’autres ne trouveraient plus l’objet de participer à la présidentielle. C’est le sens de tout ce qui s’écrit depuis un moment dans la presse proche de l’opposition enragée. En fait, ces peureux préfèrent mettre en première ligne leurs fantassins de la plume, histoire de tâter la pensée de l’opinion.

Comme ces enragés du pouvoir ne savent plus quoi faire, ils veulent faire croire par presse interposée, que la peine ne vaut d’aller à l’élection présidentielle. Ce qu’il faut plutôt reconnaître, c’est que les différents candidats qui espéraient profiter de la chienlit qu’ils entendaient instaurer, au pays se sont rendus à l’évidence, que les carottes sont vraiment bien cuites pour eux. Préférant la fuite en avant.

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