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Présidentielle 2016 / USP : La concertation de la dernière chance
Publié le lundi 18 juillet 2016   |  Gabon Review


Présidentielle
© Autre presse par DR
Présidentielle 2016 : Réunion de l`opposition
Dimanche 17 juillet 2016. Six candidats de l’opposition à l’élection présidentielle ont exigé à l’issue d’une réunion à Libreville au siège de l’Alliance démocratique et républicaine (ADERE) la démission du président de la Commission électorale nationale et permanente (CENAP), René Aboghe Ella pour manque de neutralité. Photo: De g à d JF Noutoume Emane, Z. Myboto, LP. Ngoulakia et G. Nzouba Ndama.


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Le Front uni de l’opposition, l’Union sacrée pour la patrie (USP) et les candidats déclarés de l’opposition à l’élection présidentielle d’août prochain se sont réunis ce dimanche à Libreville en vue de l’adoption d’une stratégie commune visant à disqualifier Ali Bongo de la course au palais, la Cenap ayant, selon eux, validé sa candidature truffée d’irrégularités.

L’atmosphère relativement pesante dans la salle ayant accueilli les ténors de l’opposition gabonaise, ce dimanche 17 juillet à l’Ancienne-Sobraga, traduisait manifestement le sentiment d’un camp politique désabusé à la suite du compte-rendu fait par les commissaires nationaux représentant les adversaires d’Ali Bongo à l’Assemblée plénière de la Commission électorale nationale autonome et permanente (Cenap).

La candidature d’Ali Bongo a été validée en dépit des éléments de contestation versés au dossier, et les opposants refusent de l’admettre. Après avoir fait confiance à la Cenap, laquelle a réagi comme dans le sens qu’ils soupçonnaient, l’opposition gabonaise dit s’en remettre cette fois à la décision qui sortira de leur concertation.

«L’USP ne s’est fait aucune illusion dès le départ. Nous savions que nous en serions là aujourd’hui. À partir de ce moment, c’est l’heure de nous mettre ensemble pour une action concertée, efficace et correcte qui n’aille pas dans le désordre où chacun veut tirer la couverture de son côté, car il ne s’agit plus d’un problème personnel, mais de l’avenir d’un pays qui se joue présentement», a dit d’un ton sec Albert Ondo Ossa, le président de l’USP.

Convaincus que la Cenap et la Cour constitutionnelle sont incapables d’impartialité, les opposants réunis ont dit taire leurs égos pour laisser place à une orientation commune.

Interrogé sur les recours possibles, alors que l’opposition ne dispose que de 72 heures pour le faire, Albert Ondo Ossa a indiqué que «la loi elle-même est violée. La meilleure concertation ne serait pas d’aller dans le sens d’une loi qui est tout le temps violée».

Un peu plus tôt, avant la concertation à huis clos, plusieurs interventions ont été enregistrées. Toutes militaient pour une action forte et déterminante. La dérive anarchique est à craindre, entendu que plus personne au sein de l’opposition ne croit au respect des normes et de la loi par les institutions. Les conclusions de ce conclave seront connues très bientôt, a indiqué Ondo Ossa qui a dirigé la rencontre.

Au nombre des personnalités présentes, figuraient Jean-François Ntoutoume Emane, Guy Nouba Ndama, Jean Ping, Léon Paul Ngoulakia, Casimir Oyé Mba, Raymond Ndong Sima, Bruno Ben Moubamba, Zacharie Myboto, Pierre André Kombila, Bruno Ben Moubamba, Paul Marie Gondjout, Didjob Divungui Di Nding, Jules Aristide Bourdes Ogouliguendé, Jean de Dieu Moukagni Iwangou, Jacques Adiahénot, Léonard Andzembe, Alexandre Barro Chambrier, Alfred Nguia Banda, Paulette Missambo, Paulette Oyane, Serge Maurice Mabiala, David Mbadinga, Michel Menga, Chantal Myboto, Mike Jocktane, ainsi que la jeune garde comptant quelques intellectuels à l’instar de Noël Bertrand Boundzanga ou Didier Taba, entre autres.

Alain Telly Mouanda

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